1=0
Ovni musical comme on en voit peu. Ou pas assez. A la première écoute on prend une baffe dans la gueule, à la Audiard, comme une balle dans la nuque. Exécution sommaire de la variété française… Avec un sourire en
coin. 1 = 0 livre un « rock sans »… Sans hiérarchie, sans angoisse fœtale… entre filiation respectueuse de ses ainés et dégénérescence hip-hop alternatif… les doigts dans la prise…
Odds & Ends
Odds & Ends, c’est le généreux bric à brac de Mathieu Gueros. Guitariste, chanteur et compositeur dans de nombreux projets depuis son plus jeune âge, le faon a mûri et son rapport à la chanson aussi. C’est après plusieurs expériences dans des groupe tels que Sapritch ou Lyssalane que Mathieu décide de se lancer dans le projets Odds & Ends. Son désir est alors de composer des chansons qui lui ressemble et de s’entourer de musiciens différents au grès des rencontres et des envies. C’est 2016, aprés un ep autoproduit très sombre, « Crumpled Flowers », sortie en 2010 et un album plus électrique intitulé « Blurry Print » paru en 2013 sur le Label « A quick One records » que Mathieu rencontre Barbara Zimmer, une jeune artiste allemande. Ensemble, ils ont enregistré un Ep paru en octobre 2016 intitulé « Juchu ! ». Ils prennent la route tous les deux pour défendre en live cet Ep.
Les Balades Sonores
« (…) À une voix écorchée, prête à se briser à chaque instant contre une barrière brumeuse, s’entrelace un timbre pur, gracieux, des harmonies poétiques et entêtantes. Blurry Print est un trio happé dans un univers sombrement radieux. Une berceuse post-
folk mystique, une empreinte mélancolique. »
À Découvrir Absolument
« Le chanteur d’Odds & Ends ne ressemble à personne tout en me faisant penser à une galerie de voix. En ça, son timbre est excellent, et l’utilisation qu’il en fait en est à la hauteur. Un vrai chanteur, et vous savez quelle importance j’attache à cet élément. »
Pinkushion
« Frisson procuré par une voix grave et écorchée, une guitare crue, un grand piano renversant, parfois quelques trompettes rédemptrices. Et une élégance qui rejoint d’emblée les galons rock d’un The National, Low ou Mark Lanegan. »
Ko Shin Moon
Mêlant compositions instrumentales et digitales, sonorités électroniques contemporaines, musiques traditionnelles et samples issus d’enregistrements de terrain, Ko Shin Moon brouille les frontières. Tintement de Ghantas, rythmes de Derbukas, mélopées délicatement égrenées au Tambur Turc, au rubab afghan ou au Phin Thai la musique de Ko Shin Moon accueille un patrimoine musical et instrumental venu des quatre régions du globe. Chaudement installée dans une écoute instrumentale saupoudrée de quelques samples vocaux d’Inde, du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est, d’un instant à l’autre la lune de Ko Shin devient furieuse. Le temps d’un break, renversant l’écoute analogique dans la synthèse digitale, Ko Shin Moon transforme l’auditeur en danseur sur un acid algérien, un belly dance électrique, du psyché grec, de la disco turc, de la trap libanaise, de la dance thaïe et du shoegaze laotien. Bande d’originale fantasmée d’un film de Bollywood, sélection éclectique des clubs malfamés d’Oran, de Kolkata, de Krungthep ou de Bagdad, ou simple rêve de deux illuminés croulant sous les synthétiseurs analogiques et les luths orientaux d’un studio, Ko Shin Moon se fait palimpseste effaçant les influences et les modes opératoires à mesure qu’il les réécrit.
Velvet Choir
Velvet Choir est composé de vingt chanteurs, deux musiciens et un chef de choeur. Le répertoire, majoritairement francophone, oscille entre compositions et reprises dans un esprit dream pop. Du texte aux harmonies, les titres originaux sont arrangés à plusieurs. Ils sont ensuite travaillés en répétition chaque jeudi soir jusqu’à trouver la couleur musicale du groupe. Velvet Choir s’est déjà produit sur plusieurs scènes parisiennes : le Point Ephémère, l’Hôtel de ville de Paris, la Java, l’EP 7, le Chinois.
Parce qu’une chorale, c’est aussi un puzzle de talents, des pièces rapportées qui s’intègrent et se mêlent au choeur, c’est un groupe qui change, qui bouge, qui mue tout le temps ; c’est ça l’essence même de Velvet Choir, une histoire d’amour au pluriel, ivre de mélodies pop, d'harmonies célestes, baignée dans une brume électrique.
Maur Cyriès
— Art Rock
S’appuyant sur des percussions primitives d’Asie du Sud Est, il nous concocte un cocktail improbable entre un rock sombre à la Tom Waits et la douceur langoureuse d’Henri Salvador. Ses textes évoquent des histoires vraies de reines de bronze, de horde d’enfants sauvages, de contrebandiers miséreux, de renégats brulant vifs et de truands vivant avec des crocodiles, une bible dans une main et un fusil dans l’autre.
TWIRRL
— Synth-Rock & Lo-fi
Amoureux des magnétophones à bande, il produit une pop lo fi réinventée il y a peu par les Ariel Pink, Ty Segall, Mac Demarco et confrères. Sur scène, Twirrl défend les couleurs psychédéliques de sa pop en solo accompagné d’un lecteur K7 et de ses synthés programmés. Mais ce n'est pas impossible de le voir entouré d'un vrai backing band. Selon les envies du bonhomme. Twirrl n’est pas la créature volante de la planète Naboo de l’univers Star Wars. Enfin si, mais ces quelques lignes ne lui sont pas consacrées.
Emma Beatson
Emma Beatson, chanteuse-militante présentera son nouvel EP “ Femme télescopique” sur la scène des Disquaires. De la soul, elle conserve l’âme, du hip hop, elle prend le beat, de la pop elle s’empare des refrains. Un cocktail poétique empreint d’engagement politique.