Leur musique est folle et transversale dans son style. D’abord intime et profonde, puis entraînante et festive, les composantes tzigane et méditerranéenne y sont bien reconnaissables. Un rôle central est tenu également par la valse et les milongas, qui se mélangent à des airs frôlant la musique classique ou à des lignes ultramodernes, qui oscillent entre le punk et l’ « acoustique trance ».

Ce spectacle propose une atmosphère pleine d’humour, d’émotions et de surprise et surtout remplie de poésie, dans une économie de mots. Il est le fruit des années de recherche artistique, où la musique fut un moyen de franchir les frontières entre différents arts, comme le théâtre, le cirque, le cinéma.

C’est toute l’histoire des Guappecarto qui est représentée en ce spectacle ; il est hors du temps comme l’histoire qui l’anime.

Bercée par Brassens, Moustaki, Barbara … émerveillée par la langue française, amoureuse des mots, Leïla Huissoud taquine sa vie avec la pointe de son stylo.
Une écriture comme un murmure, mais des mots matures servis par une musique simple, épurée, comme une nécessité de laisser pleinement la place à la plume.
Dans le clair obscur de la salle, on entend ses doigts glisser sur le manche de la guitare, son souffle s’accélérer, et une fois que son regard est posé, l’urgence de la sincérité.