Jazz
Biennale Jazz
2 jours, 11 concerts, 50 artistes sur scène au Perreux-sur-Marne
Vendredi 16/03/2018 à 19:00
Samedi 17/03/2018 à 14:00
Samedi 17/03/2018 à 20:30
Centre des Bords de Marne
2 rue de la Prairie 94170 Le Perreux-sur-Marne
Salle de concert, salle de spectacle
Le Perreux-sur-Marne 94
Neuilly-Plaisance
20 €Prix tout public
40 €Pour les 11 concerts
18 €étudiants et chômeurs
10 €jeunes (-25 ans)
La réservation est obligatoire
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À propos
Temps fort d’une programmation généraliste qui fait une belle part au jazz, la Biennale de jazz investit pendant tout un week-end le Centre des bords de Marne (CDBM) au Perreux-sur-Marne.
Deux jours, onze formations, cinquante artistes… Ces quelques chiffres résument l’ambition de cette nouvelle édition de la Biennale de jazz du CDBM. Ouvrir, le temps d’un week-end, un panorama sur le jazz français actuel, dans la diversité de ses formes et de ses générations. Contrairement à beaucoup qui mettent l’accent sur les artistes établis, l’affiche de cette manifestation sait accorder une belle place aux jeunes talents. Ils jalonnent la série de concerts proposés les vendredi 17 et samedi 18 mars, à l’initiative de Jean-Marie Machado, pianiste et compositeur à qui le directeur du lieu a confié le soin d’élaborer la programmation. On découvrira ainsi avec bonheur, en concert-apéritif le vendredi, les Rugissants, tentet cuivré de Grégoire Letouvet, puis le samedi, le duo formé par les frères Léo et Jules Jassef, respectivement pianiste et trompettiste, tous frais émoulus du Conservatoire, ou encore le quintet du guitariste Pol Belardi ou le sextet de Renan Richard.
Mille visages sonores
Pour autant, la biennale n’est pas en reste quand il s’agit de proposer son lot d’artistes plus identifiés, à commencer par l’accordéoniste Richard Galliano, qui, vendredi 17 mars, se présentera en solo, puisant dans son bagage de chanson, de jazz, de classique et de folklore du monde matière à faire chanter son instrument. En deuxième partie, c’est le violoniste Régis Huby qui donnera « The Ellipse », une œuvre ambitieuse pour seize musiciens en forme de triptyque, à l’occasion de laquelle il tente de concilier les différentes facettes de son parcours entre jazz, musique improvisée et contemporaine en réunissant certains de ses plus fidèles compagnons de route comme le quatuor IXI, le flûtiste Josse Mienniel ou le guitariste Marc Ducret. Le lendemain, samedi 18, après un solo du multi-instrumentiste Stracho Temelkovski, qui se nourrit de ses racines balkaniques, ce sont deux quartets remarquables qui se succèderont sur la scène du grand théâtre : d’abord, le Quartet Gardel, qui réunit autour de l’accordéon de Lionel Suarez, la trompettiste Airelle Besson, le violoncelliste Vincent Ségal et le percussionniste argentin Minino Garay autour des musiques du tango, un groupe placé sous la figure tutélaire de Carlos Gardel ; ensuite, le Hope Quartet du contrebassiste Henri Texier qui, fidèle à ses convictions tant politiques que musicales, porte le message optimiste que la musique peut éveiller les consciences et changer le monde. Le contrebassiste l’a imaginé autour des saxophone et clarinettes de son fils Sébastien combinés au baryton de François Corneloup, fidèle à cette conception selon laquelle les groupes sont des réunions de personnalités, et les musiciens — comme il le dit si joliment — des « sculpteurs de temps qui passe ». De quoi passer deux jours à regarder le temps prendre mille visages sonores…
Vincent Bessières La Terrasse