Concert en partenariat avec le Théâtre Sénart
Il y a deux catégories de chanteurs : ceux qui savent porter Ray Ban et Perfecto, et les autres. Dans le club très fermé des premiers, on compte Christophe, Joey Ramone, Joe Strummer, Lou Reed et… Rover. Lorsqu’il déboule de nulle part en 2012, la France découvre un nouveau rejeton de cette génération sans complexe, capable de marcher sur les plates bandes de Monsieur Bowie sans rougir, de jouer la pop musique comme seuls les anglais et Serge Gainsbourg osaient l’assumer jusque-là. Avec classe et démesure. Quatre ans, deux cents concerts et un Disque d’or plus tard, le crooner rock est de retour. Le style est toujours là, reconnaissable à la première écoute et déjà intemporel. Des chansons oniriques et arrangées au cordeau, micro-symphonies bourrées de mélodies et de lignes de basse aussi épaisses qu’un fauteuil club. Il y a deux catégories de chanteurs, mais Rover est forcément dans la bonne.