Jack de Marseille
Do you (really) know Jack ?
Tout comme il est réducteur de parler de musique électronique au singulier, il serait vain d’étriquer Jack de Marseille dans un seul courant sonore. Même si, depuis 25 ans, son centre nerveux reste le dance-floor, résolument, inconditionnellement, l’homme consacré meilleur DJ français par les premiers magazines spécialisés s’aventure toujours et déroute parfois, entrelace les rythmiques, confronte les énergies, varie températures et colorations. D’un mix à l’autre. Parfois même au cours d’un seul.
Il paraît que l’expérience n’est pas transmissible. On a envie d’ajouter : tout dépend du transmetteur. Si l’on voit poindre aujourd’hui chez ceux qui naissaient à l’époque des raves party une ferveur palpable pour les précurseurs de la Chicago House, la Techno Primale et primordiale de Détroit ou encore l’acide’ Anglaise, c’est sans doute grâce à des passeurs comme Jack qui savent ingérer, digérer et cristalliser les sources, de la racine du mouvement aux dernières ramifications naissantes. Sans classification.Cette culture grande ouverte des musiques électroniques – que ce soit en tant que dj, producteur ou patron de label – transpire plus encore à partir de 2015.
Jack de Marseille initie des soirées clamant « Back to origins », origines qui débutent mid-eighties sans date limite de fin : les djs présents à ses côtés sont des pionniers, des emblèmes, mais toujours actifs.Dans l’autre sens, Jack programme les « Jam the box » invitant des fabricants actuels de bombes sonores qui seront peut-être la caution old-school du future …