Jacques Offenbach
acques Offenbach est un compositeur français du XIXème siècle ; il est également violoncelliste. Il s’impose comme le créateur de l’opéra-bouffe français.
Offenbach est né en Allemagne d’un père musicien, cantor d’une synagogue, qui adopte le nom de sa ville d’origine, Offenbach-am-Main, en vertu d’un décret napoléonien. Très tôt, Jacob Offenbach se montre particulièrement doué pour le violoncelle, ce qui décide son père à l’envoyer étudier à Paris. Offenbach entre au Conservatoire en vue de devenir soliste, mais son comportement dissipé l’en fait exclure au bout d’un an. Grâce à son talent, il se produit tout de même en concert – non sans avoir francisé son prénom – puis intègre l’orchestre de l’Opéra-Comique dans lequel il joue en parallèle de sa propre carrière.
Il se fait connaître grâce à des mélodies légères, et devient directeur musical de la Comédie française en 1847. Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens, inaugurée en 1855. C’est là qu’est créé avec succès le premier opéra-bouffe d’Offenbach, Orphée aux Enfers (1858). Ses opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne, Les Brigands) sont tout aussi bien accueillis. Attentif au goût du public, Offenbach se tourne ensuite vers l’opéra-bouffe-féérie (Le Roi Carotte) puis vers l’opéra patriotique (La Fille du Tambour-Major).
Offenbach meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann – l’un des opéras français les plus joués de nos jours.
Pierre Fouchenneret et François Salque
Pierre Fouchenneret est l’un des rares solistes à pouvoir interpréter la célèbre Chaconne, véritable «Everest des violonistes», avec une telle liberté interprétative. Sous son archet précis, pur et sans concession, ce monument se cisèle du plus beau lyrisme et la densité de la matière sonore s’éclaire pour nous conduire au plus près de cette paix à la fois simple et céleste qui caractérise l’univers musical de Bach.
Ce duo de choc, d'une complicité presque télépathique aborde avec une égale aisance les répertoires les plus variés notamment au sein du quatuor Strada, dont ils sont les fondateurs, et du trio Fouchenneret/ Salque/ Descharmes qui se produit en 2016 dans une intégrale des trios de Johannes Brahms.
Diplômé de l'université de Yale et du Conservatoire de Paris, François Salque est, très jeune, primé dans les concours internationaux (Genève, Tchaikovsky, Munich, Rostropovitch, Leonard Rose...). « La sensibilité et la noblesse de son jeu » alliés à « un charisme et une virtuosité exceptionnelle » (Pierre Boulez) lui permet de remporter pas moins de 10 premiers prix et autant de prix spéciaux. Ses concerts l'ont déjà mené dans plus de soixante pays et ses enregistrements en soliste ou en musique de chambre en compagnie d'Eric Le Sage, Alexandre Tharaud, Emmanuel Pahud ou encore l'accordéoniste prodige Vincent Peirani, ont été salués par la presse (Diapasons d' Or de l' année, Chocs du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Prix de l'académie Charles Cros, Victoires de la Musique, « Élu Citizen jazz », Palme d'Or de la BBC...).
François Salque signe également sept disques remarqués avec le quatuor Ysaÿe dont il a été pendant cinq ans le violoncelliste. Il a par la suite rejoint le quatuor Strada en compagnie de Pierre Fouchenneret, Sarah Nemtanu et Lise Berthaud. Son engagement pour la musique de notre temps lui a valu de nombreuses dédicaces de compositeurs contemporains, notamment de Thierry Escaich, Karol Beffa, Nicolas Bacri, Jean-François Zygel, Krystof Maratka ou Bruno Mantovani. Il est également à l'origine de plusieurs créations, mêlant inspirations contemporaines et musiques traditionnelles. Sa profondeur musicale, sa technique et son éclectisme en ont fait une personnalité incontournable du monde de la musique. Il enseigne aujourd'hui à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et au Conservatoire de Paris (CNSMDP).