Adella
Adella, ce n’est pas la petite sirène Disney c’est plutôt la sirène de police qui retentit quand elle passe dans la rue avant de monter sur scène.
Femme de caractère, sans filtre et sans effet, Adella nous embarque avec sa voix singulière, sensuelle et ses mélodies ravageuses.
Une fille qui se bat avec ses mots que l’on a déjà pu entendre sur le single « Pense à moi » du groupe Luke.
Adella travaille son répertoire depuis trois ans et finit par prendre une direction rock chanson après avoir acquis une expérience de la scène au cours de nombreux concerts parisiens, de festivals et de plusieurs premières parties comme celles de Hubert-Félix Thiéfaine.
Adella n’a pas fini de nous surprendre avec ses pédales, son piano, son violon, sa guitare et surtout pas mal de talent.
Ottilie [B]
« Elle dira qu’elle bricole, qu’elle bidouille de la musique, depuis toujours et dans l’urgence. Mais à la voir piloter son laptop de ses pieds nus, trafiquer toutes ces sonorités du monde qu’elle découpe, colle, superpose et sample à l’infini, on l’imagine sculptrice moderne plutôt que bidouilleuse. Avec patience, finesse et précision extrême, Ottilie [B] taille dans la musicalité des mots et du son, comme dans une matière première et vivante, à transformer et réinventer.
Poétique, charnel et intimiste, l’univers qu’elle sculpte avec grâce, nous ballade entre slam et chanson, colère et douceur, violence et sensualité. Elle le fait vivre sur un premier E.P auto-produit, puis un premier album inspiré d’un roman érotique : Histoires d’02, publié sur le label coopératif Internexterne, repéré par le jury Telerama-France Inter du prix du premier album (2013), par l’académie Charles Cros (2015) et par Nicolas Repac qui s’en empare pour réaliser la version trio d’un live qu’elle fait voyager dans toute la France et au-delà (Mongolie, Belgique, Suisse, Norvège, Finlande, île de la réunion)
Chercheuse de son autant que de sens, Ottilie [B] y explorait l’Eros grec: l’amour, le désir, le rapport à l’autre et à sa féminité. Sur la route du deuxième album, qu’elle compose et réalise, ce sera le Natus latin, c’est-à-dire la naissance : la première mais aussi la deuxième, le passage qui par la création, fait accoucher de la conscience qu’on a de soi ; ou qui par la force de la nature, conjure le sort de la mort et ramène sur le chemin de la vie.
Elle s’inspire de la mythologie grecque, de la philosophie épicurienne, de la littérature comme celle de Lorette Nobécourt, d’artiste chercheurs défricheurs tels Gainsbourg, Rita Mitsouko, Claire Diterzi, Nicolas Repac... Autre source infinie d’inspiration : ses expériences sensibles du voyage, « espace intemporel de tous les possibles, où tout est perpétuel changement, plus frontalement que dans le quotidien, explique-t-elle. Chaque voyage est pour moi un moyen très concret d’approcher un état spirituel de disponibilité et de créativité ».
Et pour cette femme du monde aux origines métissées – kabyles, italiennes, mongoles – chaque voyage est quête de soi, mais aussi matière créative directe, brute et multiple : sons du réel capturé au coeur de la nature, rythmiques et sonorités nouvelles, instruments, musiques et chants de tous les mondes.
Du chant diphonique mongol au chant soufi, en passant par le joik finlandais, Ottilie [B] honore toutes les traditions qu’elle traverse, les faisant naturellement siennes, leur donnant le souffle singulier de sa créativité et de sa voix, premier instrument et première arme, trace éphémère et boussole éternelle, vers l’ailleurs et vers la vie. »
Dani Terreur
La nouvelle idole des jeunes pourrait bien s’appeler Dani Terreur. Seul devant ses machines à musique, le Parisien peaufine sa pop magnétique à l’aide de synthétiseurs analogiques, guitare réverbérée et autres boîtes à rythme. Si Nino Ferrer et John Lennon étaient ressuscités, Dani serait leur fils musical.