Des coqs et des cochons, des lièvres et des biches… Ca sent le terroir et la vie champêtre dans le nouveau spectacle de Thomas Fersen, issu de son dernier album, Un coup de queue de vache. En solo, le chanteur convoque ainsi tout un bestiaire aux traits humains drôle et insolent.

Après une dizaine d’albums en studio et bien qu’il se produise encore en concert tout piano dehors, Thomas Fersen, inventif, créatif et polymorphe, poursuit la mutation de son art vers une chanson théâtrale, un cabaret de l’étrange. Vache, libellule, papillon, lièvre, homard… Les bêtes à bon dieu sont convoquées comme autant de paraboles en disant long sur la nature humaine. Quand, en se baladant il y a quelques années, on pouvait encore déplorer l’ultra moderne solitude, ce nouveau La Fontaine de la chanson française donne un coup de queue dans l’ultra-consommation… mais pas « queue ».