À l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de Monteverdi, John Eliot Gardiner réunit ses troupes pour un nouveau voyage dans l’œuvre opératique du compositeur italien. Le deuxième volet est consacré à l’émouvant Retour d’Ulysse dans sa patrie.

Le « voyage de redécouverte » proposé par John Eliot Gardiner avec le projet Monteverdi 450, nouvelle opportunité d’« expérimenter à quel point ces opéras sont beaux, humainement poignants et modernes », comme l’explique le chef, se fait à l’occasion de la soirée consacrée au Retour d’Ulysse dans sa patrie écho d’un autre voyage, celui qui est conté par Homère dans la seconde partie de L’Odyssée. Galerie de portraits presque shakespeariens dans leur diversité et leur vigueur, cet opéra de maturité – car il s’est écoulé presque quarante ans depuis le précédent opéra monteverdien à nous être parvenu, l’Orfeo – mêle tragique et comique pour toucher à des thèmes humains essentiels. L’efficacité dramatique sans précédent de Monteverdi y est servie par une mise en espace de Gardiner et Elsa Rooke qui intègre, aux côtés des solistes, les instruments de l’orchestre comme narrateurs à part entière.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie