Murray Perahia cherche à développer des interprétations qui fassent corps, qui soient « organiques ». Et ce n’est pas
un vain mot : il se plonge avec enthousiasme dans l’étude des théories du musicologue Heinrich Schenker, qui voyait
courir sous la surface des notes des lignes fondamentales, des sortes de colonnes vertébrales soutenant la musique.
« C’est ça la musique pour moi », déclare le pianiste dans une interview pour le quotidien The Guardian en février 2009,
« ces éléments inconscients, des choses auxquelles nous ne faisons pas attention quand nous écoutons de manière superficielle ». À ceux qui croiraient que c’est là une approche trop cérébrale, Perahia répond : « Je ne crois pas que la structure et la logique soient intellectuelles. Je crois que c’est quelque chose d’émotionnel. »

Le programme du récital de Murray Perahia sera communiqué ultérieurement.

Lieu : Grande salle - Philharmonie