Khatia Buniatishvili s’est très tôt consacrée au répertoire de Liszt. Son goût pour les transcriptions la conduit également à revisiter Stravinski et Tchaïkovski dans la brillante version de Casse-Noisette proposée par le pianiste russe Mikhaïl Pletnev.

Un tempérament de feu, des moyens pianistiques enviables, une présence : Kathia Buniatishvili ne laisse pas indifférent. La virtuose géorgienne est devenue en quelques années une figure incontournable du clavier mondial. Son abattage la destine en premier lieu aux pages les plus extraverties et pyrotechniques : les foudroiements de la Rhapsodie espagnole de Liszt, les vertiges de L’Oiseau de feu trouvent en elle une interprète à l’engagement total. La délicatesse du Casse-Noisette de Tchaïkovski dans la précieuse transcription de Mikhaïl Pletnev et le voyage au long cours, l’architecture puissante de la Sonate n°3 de Brahms donnent l’occasion d’entendre une autre Buniatishvili, qui pourrait créer la surprise.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie