Chanson

Plateau Idf : Emilie Marsh Et Celine Ollivier + Alain Gibert

Les franciliens sur un plateau. Un plateau, 2 artistes...

  • Vendredi 12/05/2017 à 20:30

Espace Christian Dente - Manufacture Chanson

124 avenue de la République 75011 Paris

Salle de concert, salle de spectacle

Paris 11e arrondissement

MPère-LachaiseM 2M 3

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À propos

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EMILIE MARSH ET CELINE OLLIVIER

Emilie Marsh & Céline Ollivier sont deux auteures-compositrices-interprètes.
Au printemps 2016, elles co-écrivent leur première chanson : Vents Violents.
Emilie signe la musique, Céline le texte.
C'est le point de départ d'une collaboration artistique qui les amène à partager la scène et leur passion commune pour la musique et l'écriture, parallèlement à leurs projets respectifs.
Deux guitares, deux voix, un cadre intimiste pour un duo d'une grande sensibilité.
www.celineollivier.com
www.emiliemarsh.com

ALAIN GIBERT

Sur son premier album «Sublime Ordinaire», sorti en 2015, Alain Gibert parvient à s’imposer en toute simplicité, la voix délicate et assurée mais dénuée de toute prétention. C’est qu’Alain Gibert sait qu’il n’a rien d’un Little Richard : son chant, ses paroles et sa musique témoignent plutôt d’une personnalité discrète mais secrètement étincelante, comme ces bougies qu’on laisse dans le coin d’une pièce sombre et la dotent d’une ambiance tamisée.
www.alaingibert.fr

Les artistes

EMILIE MARSH

— CHANSON

" Goodbye Comédie. Au revoir et merci.
Je ne ferai pas semblant.
Je chanterai comme j'écris, j'écrirai comme je crie. Sauvagement.
Je ne me cacherai pas, je n'aurai pas peur de tout dire.
Chanson, rock, c'est ainsi.
Bienvenue à toi avec qui je veux partager tout ça. Qu' on s'entrechoque un peu.
Je m'appelle Emilie Marsh. "

Après un premier album, La rime orpheline, aux couleurs pop et symphoniques sorti en 2013 (Socadisc) Emilie Marsh revient avec un nouveau concert plus rock, plus nerveux, en trio.
Emilie Marsh nous plonge dans son « Goodbye Comédie » avec une énergie décuplée.
Une chanson rock qui a des choses à dire.

Alain Gibert

L’élégant songwriter parisien vient présenter son premier album Sublime Ordinaire. Excellent mélodiste, auteur des plus habiles, le bassiste-chanteur a peaufiné une série de titres à l’impact immédiat et au charme certain. La pop, c’est tout un art, souvent un art de l’essentiel.
En ouverture Achille viendra présenter en solo les compositions délicates de son premier album à paraître début mars.

Céline Ollivier

Souvenir encore tenace que celui de La Femme à l’Eventail, disque d’arc-en-ciel d’émotions, de sentiments mélangés. Ceux qui ont eu su tendre l’oreille n’ont eu de cesse que de vouloir le partager. Parce qu’on y décelait un bouquet royal d’élans, d’évocations, de sensations altruistes et de parfums qui touchent droit au cœur.
Entrée en matière probante avec notamment un passage significatif en playlist sur France Inter et un accueil médiatique enthousiasmant. Puis quatre ans. Laps de temps écoulé avant ce deuxième chapitre. Pourquoi une si longue durée ? Ne pas y voir de la désinvolture dans la démarche. Plutôt de l’exigence.

Les chansons sont venues à elle, l’ont culbutée, sans lui laisser le choix. Ses nuits sont mélodiques, ses lectures durassiennes. Forcément, ça travaille inconsciemment. Changement d’approche également avec le piano qui a cette fois-ci provoqué l’impulsion, à la fin de l’automne 2014, elle a suffisamment de matière dans son escarcelle pour reprendre contact avec Martin Gamet, le réalisateur du premier album. Mais Céline Ollivier, en intransigeante perfectionniste, revient, encore et toujours, sur ses micro-détails qui peuvent changer l’existence d’un titre. Presque une question d’éthique chez elle. En d’autres termes, Céline Ollivier défend un modèle d’artiste davantage préoccupé par la qualité des chansons que par les points d’édition.

La dernière chanson à prendre naissance ouvre l’album. Elle s’appelle Où je reprends mon Souffle. Une supplique adressée à sa grand-mère, doublée d’une tendresse diffuse Qui m’apaisera/Qui m’enseignera/Qui me racontera/Qui me sourira...? Aux manettes, Katel dont la superposition de claviers scintille comme une voie lactée.

Pour ces Grands Espaces, la jeune femme ne s’est résolue qu’à écrire sans autre objet que ses obsessions. Aucune joliesse superflue de sa part. C’est un journal intense et sincère dans son abandon. Ses textes embrassent un « tu » permanent et récurrent. Elle s’adresse à un destinataire bien défini, à une ou deux exceptions près, jamais le même. Dans toutes les chansons, il y a toujours des absent(e)s. Ce sont eux qui tiennent le rôle principal. Elle sait que c’est lourd, une absence. Bien plus lourd qu’une disparation. Voilà ce qu’elle nous dit aussi, souvent de manière concise et imagée. En duo avec Alex Beaupain, Pour la Peine, elle chante pour les vivants et dessine une géographie post-Bataclan.

L’air circule sur ce disque à larges bouffées de constats distanciés. Il y a autant de certitudes que de doutes. Des inquiétudes rédemptrices aussi. Ce sont surtout des chansons magnétiques et d’une élégance vibratile. Parfois, elles sont traversées par une tension teintée de colère, comme sur Le 8 Rouge, C’est très impertinent je trouve/Quand je t’échappe te revient l’appétit/Tu m’écharpes et je te reviens exsangue/Bourrée de fuck, ton piment Wasabi. Il y a aussi la femme à la parole décomplexée qu’elle admire Le Rouleau, les tétanies douces des renoncements amoureux, En Miroir.

Avec ses compagnons de partage (Martin Gamet, Mathieu Coupat, Mell et donc Katel), Céline Ollivier joue subtilement avec les textures, absorbe nos âmes dans un divin piano-voix Tes Lèvres sur mon Front, renoue avec le côté latin des débuts Dernière Bobine, marche dans les pas d’une valse atmosphérique Les Goélands et s’envole vers des chœurs aériens Tes Vertiges.

Et enfin la voix, l’autre grande affaire de l’album. Une voix d’une vibrante légèreté, d’une justesse imparable et qui voltige audacieusement entre le phrasé et le parlé. Une voix féline, en osmose avec l’écriture, assumant les différentes facettes de sa personnalité et exprimant toutes les nuances d’un sentiment. Rares sont les chanteuses qui parlent, avec autant de justesse, au cœur et à l’intellect.

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Espace Christian Dente - Manufacture Chanson

124 avenue de la République 75011 Paris

MPère-LachaiseM 2M 3 à 80m

MVoltaire (Léon Blum)M 9 à 716m

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