TC Prod & RDY présentent :
✭ DALVA ✭
DALVA est un artiste originaire de La Rochelle. Violoniste et guitariste, il écrit des chansons expressionnistes et orageuses d’où surgissent des mots, des phrases, qui projettent l’auditeur dans sa toile.
Le troisième album de Dalva s’inscrit dans une discographie cohérente et sans cesse renouvelée. Un nouvel opus qui lui permet d’imprégner le champ de la pop-song de sa touche singulière et d’ouvrir les fenêtres de sa propre liberté. « Les Grandes Houles », c’est avant tout une vibration. Intercalées entre deux molécules de nostalgie, ces chansons sont épinglées comme sur un fil à linge spatio-temporel, comme des cartes postales expédiées depuis des contrées imaginaires, aux éclats poétiques . De cet album s’échappent des rêves et des fantasmes emprisonnés par un cortex hermétique. Yann Arnaud (également réalisateur du dernier album Dominique A, « Le Monde réel »), adepte de coups de pinceaux précis et ouverts, laisse beaucoup de place à l'installation de paysages musicaux. La gestuelle du réalisateur désenclave les sons, donne plus de profondeur à l'orchestre. De la belle musique, en toute simplicité. Un album né pour faire vibrer des bouts d’existences oniriques et les matérialiser dans autant d’entités inspirantes, comme des vagues perpétuelles.
✭ ACQUIN ✭
Son écriture à l’élégance crue et ses morceaux aux intonations rock font d’Acquin une figure singulière de la chanson française. Derrière ce pseudonyme à la consonance clinique, se révèle un auteur et un compositeur raffiné qui contemple l’âme humaine. Avec son deuxième album, sobrement intitulé “C’est beau”, Aquin poursuit sa collaboration avec le réalisateur Frédéric Lo débuté en 2020 avec le précédent disque “Bareback”, chaleureusement accueilli par la presse. Aux ellipses subversives, à l’univers provocateur du passé, Acquin privilégie désormais une exquise esthétique autour du beau dont il fait l’éloge aussi bien textuellement que musicalement. Un disque qui s’accompagne d’une réflexion quasi entomologique sur l’Amour, célébré sous toutes ses formes.
De “Madame” à “C’est beau”, premier single qui donne son nom à l’album, les 9 titres forment une œuvre de fiction inspirée de faits réels. Empruntant autant au champ lexical des sentiments amoureux que du sexe, autant aux interdits qu’à l’amour fantasmé, “C’est beau” permet à Acquin de disséquer la savoureuse complexité des choses au bistouri de sa plume caractéristique et intuitive, jouant allègrement de phonétique : “Chopin chialant le tempo gris d’un glock chargé de trop”. Le tout ne renie aucune filiation à la chanson et Acquin en bifurque finement les habitudes. On pense à Biolay, Brigitte Fontaine ou Feu! Chatterton, cette chanson française qui met le crû et le crade en poésie, le beau bizarre décrit par Baudelaire et repris par Christophe dans l’album éponyme.
“C’est beau” se construit dans la sobriété et l’épure, mettant la voix au cœur de la production. Le piano et le chant s’habillent de synthés, de clarinettes, de guitares, de rythmiques simplex. Les instruments surprennent et forment une “pocket symphony” - dixit Frédéric Lo - qui, loin de toute esbroufe, fonctionne par ses choix subtils. Aucun titre ne se répète et la patte est chaque fois bien signée.