Chanson

Nilem - Céline Ollivier

  • Lundi 26/03/2018 à 20:00

Les Trois Baudets

64 boulevard de Clichy 75018 Paris

Salle de concert, salle de spectacle

Paris 18e arrondissement

MBlancheM 2

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À propos

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L'air circule à larges bouffées de constats distanciés où il y a autant de certitudes que de doutes, où l'on joue subtilement avec les textures, où l'on absorbe nos âmes. Une voix d'une vibrante légèreté, d'une justesse imparable et qui voltige audacieusement, assumant les différentes facettes de la personnalité de CELINE OLLIVIER et exprimant toutes les nuances d'un sentiment.

NILEM (Clément Simounet) c'est une voix puissante, profonde, rugueuse, veloutée, et tout en nuance invitant à des réflexions sur la condition humaine. Un univers musical qu'il façonne avec tous les courants qui l'ont traversé depuis des années, nous transportant d'un climat Pop Folk Rock à une ambiance cinématographique. Des mots en français qui fouillent nos tourments les plus intimes, mais ce sont avant tout des images que NILEM nous glisser dans la tête au fil de ses chansons. NiLem joue avec nos émotions, il nous caresse tout autant qu'il nous bouscule.

Les artistes

Céline Ollivier

Souvenir encore tenace que celui de La Femme à l’Eventail, disque d’arc-en-ciel d’émotions, de sentiments mélangés. Ceux qui ont eu su tendre l’oreille n’ont eu de cesse que de vouloir le partager. Parce qu’on y décelait un bouquet royal d’élans, d’évocations, de sensations altruistes et de parfums qui touchent droit au cœur.
Entrée en matière probante avec notamment un passage significatif en playlist sur France Inter et un accueil médiatique enthousiasmant. Puis quatre ans. Laps de temps écoulé avant ce deuxième chapitre. Pourquoi une si longue durée ? Ne pas y voir de la désinvolture dans la démarche. Plutôt de l’exigence.

Les chansons sont venues à elle, l’ont culbutée, sans lui laisser le choix. Ses nuits sont mélodiques, ses lectures durassiennes. Forcément, ça travaille inconsciemment. Changement d’approche également avec le piano qui a cette fois-ci provoqué l’impulsion, à la fin de l’automne 2014, elle a suffisamment de matière dans son escarcelle pour reprendre contact avec Martin Gamet, le réalisateur du premier album. Mais Céline Ollivier, en intransigeante perfectionniste, revient, encore et toujours, sur ses micro-détails qui peuvent changer l’existence d’un titre. Presque une question d’éthique chez elle. En d’autres termes, Céline Ollivier défend un modèle d’artiste davantage préoccupé par la qualité des chansons que par les points d’édition.

La dernière chanson à prendre naissance ouvre l’album. Elle s’appelle Où je reprends mon Souffle. Une supplique adressée à sa grand-mère, doublée d’une tendresse diffuse Qui m’apaisera/Qui m’enseignera/Qui me racontera/Qui me sourira...? Aux manettes, Katel dont la superposition de claviers scintille comme une voie lactée.

Pour ces Grands Espaces, la jeune femme ne s’est résolue qu’à écrire sans autre objet que ses obsessions. Aucune joliesse superflue de sa part. C’est un journal intense et sincère dans son abandon. Ses textes embrassent un « tu » permanent et récurrent. Elle s’adresse à un destinataire bien défini, à une ou deux exceptions près, jamais le même. Dans toutes les chansons, il y a toujours des absent(e)s. Ce sont eux qui tiennent le rôle principal. Elle sait que c’est lourd, une absence. Bien plus lourd qu’une disparation. Voilà ce qu’elle nous dit aussi, souvent de manière concise et imagée. En duo avec Alex Beaupain, Pour la Peine, elle chante pour les vivants et dessine une géographie post-Bataclan.

L’air circule sur ce disque à larges bouffées de constats distanciés. Il y a autant de certitudes que de doutes. Des inquiétudes rédemptrices aussi. Ce sont surtout des chansons magnétiques et d’une élégance vibratile. Parfois, elles sont traversées par une tension teintée de colère, comme sur Le 8 Rouge, C’est très impertinent je trouve/Quand je t’échappe te revient l’appétit/Tu m’écharpes et je te reviens exsangue/Bourrée de fuck, ton piment Wasabi. Il y a aussi la femme à la parole décomplexée qu’elle admire Le Rouleau, les tétanies douces des renoncements amoureux, En Miroir.

Avec ses compagnons de partage (Martin Gamet, Mathieu Coupat, Mell et donc Katel), Céline Ollivier joue subtilement avec les textures, absorbe nos âmes dans un divin piano-voix Tes Lèvres sur mon Front, renoue avec le côté latin des débuts Dernière Bobine, marche dans les pas d’une valse atmosphérique Les Goélands et s’envole vers des chœurs aériens Tes Vertiges.

Et enfin la voix, l’autre grande affaire de l’album. Une voix d’une vibrante légèreté, d’une justesse imparable et qui voltige audacieusement entre le phrasé et le parlé. Une voix féline, en osmose avec l’écriture, assumant les différentes facettes de sa personnalité et exprimant toutes les nuances d’un sentiment. Rares sont les chanteuses qui parlent, avec autant de justesse, au cœur et à l’intellect.

S'y rendre

Les Trois Baudets

64 boulevard de Clichy 75018 Paris

MBlancheM 2 à 201m

MPigalleM 12M 2 à 265m

MPlace de ClichyM 13M 2 à 520m

MFuniculaire Gare basseM fun à 665m

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