Corbeaux
— Noise-rock, Post-hardcore
Corbeaux c’est un Noise Rock sombre... Une musique organique, aux reflets métalliques. Originaire du Grand Ouest, charognard dressé pour la scène, le groupe prend un sadique plaisir à pressuriser son public dans un étau sonore. En 2014, « Hit the Head », leur 2ème album, signe le changement de ton. Aujourd'hui ils réunissent à nouveau Amaury Sauvé (As We Draw, Birds in Row…) et Magnus Lindberg (Cult of Luna, Coilguns) pour couver "Kind Words", plus convulsif et tortueux. L'album sortira le 23 mai prochain. L'omelette sera violente.
Žen
— Post Rock
Žen est un trio venu de Zagreb, basse – batterie – guitare, avec des synthés en guise d’accompagnateurs supplémentaires et touches électro, complété en live par une vidéo-Jockey.
C’est en découvrant le rock atypique et ingénieux de Žen que saute à la conscience un scandale aussi flagrant que le sexisme dans la musique : L’hégémonie du rock anglophone dans la production et surtout sa visibilité, la reconnaissance mondiale de ses talents, sa starisation absolue en quelque sorte. Passer un après-midi avec Jantar (qui veut dire « ambre » mais on s'en fout aussi) de Žen en boucle, c’est vouloir partager cette expérience indicible de reconnaissance de l’Autre, c’est la rencontre du 3ème type et la découverte d’un langage commun parce qu’universel : La surprise, l’intérêt puis la plongée en profondeur, comme dans un bain à parfaite température dans une mer inconnue, le plaisir, le recommencement.
BrainSucker
— Post-Metal, Post-Rock
Brainsucker est un groupe parisien formé en 2008 et déjà auteur de trois albums (dont un live) disponibles sur leur Bandcamp, le dernier d’entre eux sorti en février dernier, sobrement intitulé EP III, est un trois-titres instrumental naviguant entre différentes eaux "post". S’il est difficile de sonner original dans cette scène où tout a quasiment déjà été dit,Brainsucker ne se contente pas d’un rabâchage de plans ou d’atmosphères mais propose des compos nuancées, maitrisant parfaitement les ambiances entre ombre et lumière, les riffs plus nerveux côtoyant les arpèges plus délicats (qui semblent l’emporter vu la tonalité générale de l’album, plutôt calme)