CLINTON FEARON :
En 2019 CLINTON FEARON célèbre 50 ans de musique et de carrière. C'est en 1969 qu'il rejoint les GLADIATORS, petit groupe de reggae jamaïcain qui débute alors et accueille le jeune artiste en tant que chanteur, puis guitariste, bassiste et choriste. Le groupe grandit et devient vite une référence dans les années 70 avec des titres comme Chatty Chatty Mouth et Rich Man Poor Man devenus cultes aujourd'hui, et dont CLINTON FEARON était l'interprète. C'est à cette période qu'il collabore aussi avec les plus grands en tant que bassiste, de COXSONE à LEE PERRY, démontrant ses multiples atouts et restant toujours très productif.
A la fin des années 80 les GLADIATORS partent tourner aux Etats-Unis, CLINTON FEARON les accompagne bien sûr, mais ressent de plus en plus l'envie de se lancer dans une carrière solo. C'est ainsi qu'il monte le groupe THE DEFENDERS avec certains des membres des GLADIATORS et sort un premier EP en 1989. Mais c'est réellement en 1994 que sa carrière solo démarre, l'occasion pour un plus large public de découvrir une voix mystique.
Après les grands succès de MI AN' MI GUITAR (2005), et THIS MORNING (2016) CLINTON FEARON est enfin de retour à 68 ans pour une tournée mondiale en hommage à ces 50 années de musique et de carrière. Un nouveau single sortira dès le mois de Juin, l'album est quant à lui prévu pour Septembre 2019 ! Une année sous le signe du respect et de l'admiration pour ce grand homme du reggae qui a su traverser les décennies avec talent, l'un des derniers jamaïcains encore capable de produire de nouveaux classiques.
1ERE PARTIE : NATTY JEAN
NATTY JEAN rencontre les DANAKIL à l'époque de l'album ECHOS DU TEMPS, enregistré à Bamako. Il est invité à poser sa voix sur 2 morceaux, puis à prendre part à la grosse tournée du groupe qui a suivie. Devant ces succès incontestables, la collaboration ne s'est jamais arrêtée depuis puisque NATTY JEAN est petit-à-petit devenu membre à part entière du groupe. Il continue toutefois sa carrière solo en parallèle, enregistre son album Santa Yalla en 2012, Imagine en Octobre 2018, petite pépite mêlant afro roots et sonorités plus urbaines !