Márcio Faraco
Márcio Faraco (chant, guitare, viola)
Lionel Suarez (accordéon)
Gerson Saeki (basse)
Julio Gonçalves (percussions)
Ney Veras (percussions, mandoline)
Souffle marin, caresse de bossa nova, l’inspiration de Márcio Faraco rêve de musette et de fado. Passager clandestin ouvert à la beauté du monde, le chanteur brésilien partage l’esprit de ses voyages dans sa musique vagabonde.
Márcio Faraco séduit par ses compositions tout en délicatesse. La douceur de sa voix sur ses airs chaloupés, les harmonies légères courant sur sa guitare à la rencontre d’un accordéon font rêver d’un Brésil acclimaté aux rives de la Seine. Sa poésie nous tient. La musique de ses mots nous laisse imaginer la langue brésilienne.
Débarqué sur la Côte d‘Azur en 1991, il s’offre la bohème. La palette de styles absorbés dans sa jeunesse brésilienne entre la frontière sud, Recife, Brasilia et Rio lui sert de passeport. Les villas de Saint-Tropez, où il anime les fêtes des stars, n’ont bientôt plus de secret pour lui. Vite lassés par le rôle de bouffon tropical auquel ils sont assignés, Márcio et son ami percussionniste Julio Gonçalves s’installent à Paris. Durant sept ans, ils jouent sur toutes les scènes de France et de Navarre. Pourtant la route est longue vers la reconnaissance.
De ses premiers succès à Brasilia où, étudiant, Márcio volait la guitare de son père pour jouer du rock progressif, il garde l’insouciance. De l’âpre concurrence à laquelle, la fac abandonnée, il est confronté dans l’arène de Rio, il retient la rigueur de la composition. Mais n’entre pas qui veut dans le cercle fermé du showbiz carioca. C’est à Paris, dix ans plus tard, qu’il se lie d’amitié avec Chico Buarque. Convaincu du talent de Márcio, l’auteur de « O que sera » chante avec lui la chanson titre de son album « Ciranda ».
Cette entrée magistrale dans le troisième millénaire augure du succès des six albums suivants. Pétri de bossa nova - témoin son duo avec Milton Nascimento sur l’album Um Rio - Márcio Faraco accueille naturellement les influences du fado, du forro ou de la chanson française. Ses chansons sont le reflet de sa vie, qu’il compose comme ses chansons.
Samba de Rosa
Verioca (chant, cavaquinho)
Camila Costa (chant, guitare)
Ana Guanabara (chant, tantan)
Aurélie Tyszblat (chant, pandeiro)
Marina Uehara (tamborim, caisse claire, surdo)
Emilia Chamone (pandeiro, congas)
Une rose nouvelle s’épanouit au cœur de la Roseraie. Samba de Rosa - jeu de mot sur une des formes de la samba - rassemble six artistes franco-brésiliennes. Sur une couronne de rythmes chatoyants, leurs harmonies vocales exhalent les parfums entraînants d’une samba universelle.
Les racines de la samba se perdent dans les forêts d’Afrique équatoriale. Dès le XVIe siècle, afin de développer les plantations sucrières sur leurs terres du Brésil, les colons portugais importent des esclaves. Partis de leurs comptoirs des côtes de l’actuel Angola, les bateaux déportent des cargaisons humaines issues des peuples Kongo. L’atroce dénuement auquel les contraint la condition servile n’aura jamais raison de leur culture profonde. Elle va renaître dans les rythmes et la musique accompagnant le candomblé, religion fusionnant animisme et christianisme.
Originaire de Bahia, la « samba de roda » est une danse exécutée pour le plaisir après la cérémonie du candomblé. Des couples de danseurs se succèdent au milieu de la ronde (roda), les musiciens accompagnant les chants, à teneur poétique, sur les mêmes instruments : surdo (grosse caisse), tantan (tambour medium), repique (tambour ténor), pandeiro (tambourins à cymbalettes), cuica (tambour à friction d'origine bantoue), etc. Aujourd’hui devenue un genre à part entière, avec ses nombreuses variantes (partido-alto, samba de breque, samba-canção, gafieira, pagode, samba-funk, samba-rock, etc.), la samba essaime sur toute la planète.
Les six artistes qui constituent Samba de Rosa sont follement éprises de ce battement du cœur de l’âme brésilienne. Elles se rencontrent à Paris. Quatre sont brésiliennes : Ana et Camila, deux explosives Cariocas, Emilia venue du Minas Gerais et Marina de São Paolo. Deux sont françaises : Aurélie et Verioca, qui se produisent aussi en duo. Unies dans l’harmonie des gestes et des voix, elles déclenchent la danse et dessinent toutes les couleurs de la samba.