Billie Brelok
Au regard des codes du hip-hop,
Billie Brelok est une étrangeté, une personnalité à la fois surprenante et rassurante, tant il est rare d’entendre des femmes revendiquer leur place dans le rap. Son écriture conjugue noirceur et résistance. Son identité plurielle et son bilinguisme se posent en remparts contre les intolérances. Les trois musiciens qui l’accompagnent sont, à l’image de Billie Brelok, insaisissables et explosifs !
Dr Casey Kush
Chez Casey, l’addiction pour le Hip Hop est apparue grâce à son cousin et les cassettes audio sur lesquelles il enregistrait le fameux Deenastyle de Radio Nova. Elle découvre l’armada américaine de la fin des années 80 et les premiers balbutiements du rap en français. Le déclic est immédiat et un déménagement en région parisienne finit de mettre le feu aux poudres de sa créativité. L’écriture, le rap deviennent indissociables de sa vie et des moyens d’expression adéquats pour faire jaillir toute la rancoeur qu’elle éprouve à l’encontre d’une société fondamentalement inégalitaire et capable des pires atrocités et entorses à ses propres lois pour maintenir la domination des puissants. La verve contestataire de Casey rencontre le grand public dès 1997 avec la compilation « L432 ». La fronde Hip Hop est officiellement lancée et déjà ses connexions avec le label Dooeen’ Damage, ou avec les membres de La Rumeur lui offrent un cadre structurant. En 2001, avec le collectif Anfalsh dont elle est membre cofondatrice, déboule le premier volume des compilations « Que D’La Haine ». Suivent les volumes 2 et 3 en 2004 et 2005 puis un maxi et son premier album Tragédie D’Une Trajectoire en 2006. En 2010, Casey retourne au front avec son 2e album solo : Libérez la bête.