Classique
DUOS N°1- Label Apocope & Le CESAN
Le label APOCOPE s’associe à l’école des arts narratifs CESAN pour une soirée de performances scéniques et graphiques sur le principe du duo !
Mercredi 13/09/2017 à 20:00
12 €Sur place
10 €Prévente
Le demi est à 3,50 €
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À propos
Trois duos expérimentaux inédits offriront au public des croisements entre le texte et la musique, des confrontations entre univers et registres sonores.
Pendant cette soirée, les étudiants du CESAN réaliseront une revue de A à Z : répartis également en duos dans La Marbrerie, ils entremêleront leur dessin pour fabriquer un reportage graphique de cette soirée. La revue sera crée et imprimée sur place afin que le public puisse en obtenir un exemplaire en fin de soirée (8€ à régler en même temps que le billet d’entrée).
20h30 : DUO CHARLES ROBINSON / GUILLAUME ERTAUD
Lecture accidentelle à profusion rythmique autour du texte XLOST de Charles Robinson, en cours d’écriture et à paraître chez APOCOPE.
Batteur et écrivain, Guillaume Ertaud et Charles Robinson proposent un duo inédit, associant voix musicale et polyrythmie fracasse, en explorant le terrible champ de la perte. Nous avons tous perdu. Nous avons même tous perdu beaucoup. La perte est notre cinquième membre, notre queue invisible qui bat le sol, constamment, dans notre dos, tout le long de la fuite.
21h20 : DUO SOPHIE AGNEL / XAVIER MUSSAT
Une pianiste debout, penchée sur le corps béant de son piano ouvert, ça n’est pas une autopsie. Le piano est bien vivant. Le piano est un immense organe qui se pince, se martèle de l’intérieur, se triture et se frotte. Jouer du piano serait en fait « jouer de son entièreté ».
Un guitariste assis, guitare préparée, à plat sur les genoux comme une planche à dessin. Il y aurait là aussi une envie de malmener, d’envoyer de la matière remplir les quatre coins. De dérouler un fil inconstant, fragile et cassant.
22h10 : DUO PAUL-ANDRÉ LANDES / BENJAMIN PAGIER
Ce soir Paul-André Landes reprend son livre Les Reîtres et d’autres textes plus ou moins inédits : lecture à voix haute de versets déversés.
Il y avait une évidence dans le choix de l’accompagnement sonore de ce duo : inventeur d’un registre musical organique, minéral et subtil, Benjamin Pagier joue sur les fréquences d’un sfumato fourmillant de détails.
Entre ces deux artistes il y aurait un sens commun : un chant martial mais atonal. La peau de l’ours portée pour habiter l’animal inanimé.
Ouverture des portes à 19h30, bar et restauration sur place.