Ce n’était donc que partie remise ! Nous retrouverons ainsi dans les murs d’A La Folie les Parisiens de School Daze (ex-Shit Browne), le quintet Dorian Pimpernel, Mehdi Zannad, que l’on connaissait aussi sous le nom de Fugu, et Athanase Granson et sa « pop de chambre ».
Une occasion de célébrer une certaine idée de la pop : un événement en entrée libre, des dj sets pop entre les lives, et un maître de cérémonie incarné par Djavid Rawat (le patron du Motel)…
Il y aura bien évidemment quelques surprises !
« School Daze se présente comme un groupe d’érudits de la pop qui collectionne les synthés et aime disserter avec humour sur toutes les catégories et chapelles de l’idiotie en musique. Appliqués, mais rétifs à tout esprit de sérieux, Sebi, Thibault, Benjamin, Hadrien et Jérémie mettent à profit cette science dans leur écriture, et leur travail de remixes. Ainsi, ils forment une famille psychotique qui se plaît à revisiter dans le plus grand désordre l’indie dance de Sheffield, l’ubuesque Madchester, la house de Chicago, le kraut de la Ruhr et la Hi-NRJ de San Francisco (la mythique compilation des titres de Patrick Cowley a inspiré son nom à School Daze), pour ce qui est seulement des références les plus avouables… » Xavier Mazure
« Praticiens assidus de la part magique, cabalistique de la discipline pop depuis des années (on dirait des siècles), la société secrète Dorian Pimpernel ne semble œuvrer que dans un but : remettre en marche la machine à songes et à extases. (…) Inspirés en premier par la première vague de psychédélisme et les artefacts pensants de la pop savante des années 60 (Sgt Peppers, S.F. Sorrow des Pretty Things, An Electric Storm de White Noise, The United States of America de The United States of America), en deuxième par celle des années 70 (“construire des ponts entre Canterbury et Düsseldorf”, c’est-à-dire entre Kevin Ayers et Kraftwerk, est l’un de leurs projets avoués), en troisième par quelques grands noms plus ou moins connus de la musique d’illustration et de la musique de film de l’âge d’or des deux genres (Morricone, Basil Kirchin…), en quatrième enfin par les milliers d’instruments hantés (synthés rares ou très rares, vieilles guitares) qui peuplent leur studio en forme de cabinet de curiosités, les cinq de Dorian Pimpernel n’ont qu’un but avoué, faire naître des tornades pour nous emporter. » Olivier Lamm
« Pendant de belles années, Mehdi Zannad enregistra de la pop utopique sous le nom de Fugu, un nom qu’on a toujours associé à la fugue, tant sa musique semblait en douce révolte contre l’époque et la réalité même. Confirmation avec le titre de l’album, Fugue, qui se pratique à longueur de chansons – elles s’appellent Au revoir, Barques ou L’Aéroport, tous les véhicules étant ici bons pour s’évader, d’un orchestre à cordes irréelles à des harmonies en escadrilles d’anges. » Les Inrockuptibles
» Encouragé par Barbara Carlotti, cet esthète français fait prendre l’air à sa pop de chambre. Ce n’est pas un hasard s’il met en musique Apollinaire ou s’il se planque derrière un pseudo emprunté à Balzac : Athanase Granson est un mélodiste lettré. Il a longtemps enfoui ses mélodies dans des malles à trésors, par discrétion et par modestie. Enfin sorties de leur tanière pour passer un été radieux, ces pop-songs érudites, héritées d’Elliott Smith, seront parfaites pour rêvasser dans un hamac. » Les Inrockuptibles