TOMY LOBO est une désorganisation autogérée, née dans la révolte et la claustrophobie urbaine, animée par le fantasme de
« l’ailleurs », au-delà des murs...

TOMY LOBO est composé de trois membres qui alimentent cet univers fantasmagorique à travers différentes disciplines artistiques, telles que la photographie, le graphisme ou encore l’art plastique et la vidéo, qu’ils mettent au service de leur musique.

Modern Man’s Gone (2014) se compose de six titres formant un univers onirique oscillant entre lumière et ténèbres, douceur et puissance, où l’espoir tente d’échapper au béton crasseux.

De cet EP est sorti un clip “Climb Over The Mountains“ réalisé par le groupe.

Sur scène TOMY LOBO se présente dans une configuration triangulaire : batterie-guitare-chant, accompagnée par
des machines.
De cette formation émane une énergie live puissante, où des sons électriques et électroniques s’entrechoquent, où des hymnes rugissants dansent sur des percussions, tantôt tribales, tantôt mécaniques.

TOMY LOBO résistera à l’asphyxie.

PREMIER ALBUM "THE RIZE" '(sortie le 22/01 - Label : Fin de Siècle)

A l’heure où le monde semble se rapprocher de plus en plus du précipice, il est crucial d’en saisir l’extraordinaire vitalité latente et de la transformer en un geste fort et positif. Killason est un enfant de la révolution culturelle et musicale des 15 dernières années : élevé à l’école d’un rap outre-Atlantique ouvert à mille influences, à tout juste 20 ans le jeune rappeur parisien d'origine béninoise a choisi de s’abreuver à la source première et de donner naissance à un style unique en son genre en France.

Une énergie qui déborde de « The Rize », son tout premier LP disponible le 19/01/2016 prochain via le label français Fin De Siècle. Ayant choisi l’Anglais comme seul vecteur, fait singulier en France, Killason combine habilement la richesse et l’exubérance d’un rap nourri à la musique électronique, la pop, le boom-bap post-90’s ou les évolutions trap des 10 dernières années et sa personnalité déjà bien affirmée, en studio comme sur scène. Danseur chevronné, membre des crews Wanted Posse et Hip Hop Undercover, Killason a travaillé avec acharnement pour canaliser son énergie physique, sa créativité débordante et donner naissance à un premier album kaléidoscopique ambitieux à la réalisation soignée, en forme de manifeste décomplexé.

En 40 minutes, Killason y démontre sa formidable maîtrise d’un univers en gestation mais déjà bien installé, faisant évoluer son flow, sa voix et son style selon les besoins : les présentations faites sur l’explosif ’The Rize’, ce sont des inflexions pop subtiles et captivantes (‘The Mind’s Eye’, ‘Shine’) qui contrebalancent avec des passages plus bruts et rentre-dedans, bercés de braggadocio sans trop se prendre au sérieux (‘UCWP’, ‘M.N.M.N.’ ‘Hoddest In My Town’) qui habitent ce premier album incarné. Et puis se glissent ici et là quelques instants de bravoure uniques en leur genre : la noirceur sans fond de ’Black Crook’, véritable sommet du disque, soit le récit d’un homme désespéré qui vendra son âme au Diable, ou l’incursion downtempo sous-marine le temps d’un ‘Wonder’ en forme de déclaration amoureuse hypnotisante.

« The Rize » est un coup de pied dans la fourmilière rap français. Chamboulant les codes traditionnels d’un genre en pleine révolution, Killason pose la première pierre d’un univers empli de surprises et de rencontres inattendues, porté par le rap exubérant d’un jeune artiste en pleine ascension, autant spirituelle que musicale.

"Si l'on considère le rapport poids/décibels, le rendement sonore d'une mouche surpasse celui d'un avion" F. Brown