Considéré comme l'un des pianistes les plus inspirés de sa génération, Severin von Eckardstein, né en 1978 à Düsseldorf, possède un répertoire d'une extrême diversité. Passionné par la musique de Nikolaï Medtner, qui reste sans doute son compositeur de prédilection, ou par la musique française moderne où sa science des registres et des timbres fait merveille - il vient de publier un enregistrement associant les deux Livres d'Images de Debussy à La Maison dans les dunes de Dupont, parution récompensée d'un CHOC de Classica et d'un Diapason d'Or - il livre des interprétations tout aussi saisissantes du grand répertoire romantique allemand.

C'est à ce répertoire qu'il reviendra lors de son concert parisien annuel, le 5 juin 2019, dans l'acoustique intime du Temple Saint-Marcel. Il y associera l'une des grandes sonates tardives de Schubert (la délicate et si poétique D. 894) au cycle ultime de Brahms (Op. 119), en passant par des pages extraites de grands cycles de Liszt qui alternent entre virtuosité dionysiaque et intimisme impressionniste (Au bord d'une source, Mazeppa).

Severin von Eckardstein a étudié notamment avec Klaus Hellwig à Berlin, avant de se perfectionner à l'Académie Internationale de piano du Lac de Côme, notamment aux côtés de William Grant Naboré, auprès duquel il continue de prendre régulièrement conseil. Il a obtenu le Premier Prix au Concours Reine Elisabeth (Bruxelles) en 2003.