Ombres et lumière : à l’aérienne virtuosité du Premier Concerto de Chopin succèdent deux oeuvres symphoniques dans lesquelles l’effroi joue un rôle principal : La Liste de Schindler en référence à la vie du « juste » Oskar Schindler ; Le Mandarin merveilleux illustrant en musique l’histoire d’un Chinois, séduit par une créature lascive.

Un programme inscrit dans les extrêmes… Le Concerto pour piano de Chopin se pare d'une aérienne virtuosité, le compositeur polonais s’inspirant des chanteurs de bel canto italien pour transposer au clavier la vibrante colorature des chanteurs d’opéras. Dans le ballet Le Mandarin merveilleux (1917), Bartók a illustré une histoire terrifiante : un riche Chinois est attaqué par des truands ; mais sa force magique lui permet de résister aux tentatives de meurtre. Il semble immortel et s’effondre finalement dans les bras de la femme qui l’avait séduit. La musique du film La Liste de Schindler est tout aussi impressionnante. Elle a été écrite par John Williams (également auteur des musiques de Star Wars, E.T....), pour le film de Steven Spielberg (1993) racontant l’histoire d’Oskar Schindler, qui sauva plus de mille juifs de la déportation. Sa musique poignante réussit, par sa force évocatrice, à nous tenir en haleine grâce au charme des mélodies yiddish.

Lieu : Grande salle - Philharmonie