A côté du véhément Gwo ka, expression viscérale de l’attachement à une identité africaine, il existe en Guadeloupe une musique sophistiquée, tant dans le son, que dans les textes, qui fait l’unanimité depuis une dizaine d’années : le «son trasé »
Une musique qui délaisse l’autoroute du zouk pour emprunter les chemins de traverse : tras, en créole désigne un sentier.
Le quatuor est le porte-drapeau de cette pacifique révolution. On peut déceler dans le son trasé du boléro cubain et du choro brésilien, pour le penchant jazzy. Avec une richesse percussive qui lui donne sa saveur unique.
Entre traditions et modernité, le quartet du tanbouyé présentera son dernier album intitulé à cette occasion « son trasé », dans lequel le groupe a su garder son esprit de base : une alchimie entre les trois éléments que sont les voix, les cordes et les peaux.

Jean-Marc Ferdinand : lead / voix / percussions
Joby Julienne : voix / percussions
Alex Jabot : voix / guitare
Fabrice Fanfan : voix / contrebasse

Quand deux êtres charismatiques, emblématiques de la musique guadeloupéenne, Michèl Madò, pianiste-claviériste et Fwansa Ladrezeau, percussionniste-maître Ka, se rencontrent, cela donne Rèkonésans ; un album réalisé en grande complicité, une alliance réussie entre le piano et le Ka.
D'autres grands noms les entourent, des « pointures » de la musique Gwoka, inscrite au patrimoine de l'humanité, mais aussi de la scène Jazz, telles que Christian Laviso, Sonny Troupé, Eric Danquin, Laurent Lalsingué...