Collectif MQM
— DJ SET ANARCHISTE
En Mai 2022, Publico-Librairie du Monde Libertaire a réalisé son premier DJ SET à l’occasion d’une exposition et d’une rencontre autour du fanzine « On a Faim » » Anarchy & Music » , mené par DJ Nash. Par la suite s’est constitué le Collectif MQM qui a réalisé en Novembre 2022 le DJ SET « Musique VS le silence des pantoufles », intégré à la « semaine antimilitariste « , puis en Mars 2023 » GRRLS IN NOISE » intégré lui au « Mars Féministe ». « QUEER & LOUD » , 4e DJ SET organisé, s’insère également dans cette série de DJ SET thématiques que nous souhaitons organiser assez régulièrement à Publico.
Sandrine-Malika Charlemagne
— Théatre, Cinéma, Poésie et Chanson
Sandrine-Malika Charlemagne, installée à Paris, travaille essentiellement en région parisienne. Après une formation d’art dramatique chez Véronique Nordey, elle joue dans L’occasion de Mérimée au Festival off d’Avignon, sous la direction de Véronique Nordey. Plus tard, elle suit des stages « Formation de l’acteur » auprès de Jean-Claude Fall, dont elle sera l’assistante (et comédienne) sur deux créations de Sénèque au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis.
Elle écrit pour le théâtre Anastasia diffusée sur France Culture, publiée ensuite chez L’Harmattan.
Elle adapte pour le théâtre L’enfer et la folie, poème de Youcef Sebti, qui donnera lieu à deux représentations au théâtre de Sidi-Bel-Abbès en Algérie.
Elle coordonne en 2001 le projet Arts vivants en Algérie, présenté dans le cadre du festival Oktobre bis, en partenariat avec le Centre Dramatique National de Montpellier.
Elle conduit des ateliers d’écriture à la bibliothèque Marguerite Yourcenar de Sevran Beaudottes avec des habitants, notamment des personnes suivies à l’hôpital de jour Robert Ballanger.
Elle mène, durant onze mois, au quartier Balzac de Vitry-sur-Seine un atelier d’écriture autour de la mémoire, suite au projet de rénovation urbaine (ANRU).
Elle intervient au lycée français de Doha (Qatar) et au lycée Alphonse de Lamartine à Tripoli (Liban).
Elle anime des ateliers d'écriture au lycée Galilée de Cergy et au Lycée L’Enna de Saint-Denis.
Elle collabore à l’écriture scénaristique d’un long-métrage Le chant des cigales, d’Ali Berkennou.
Elle est accueillie le Dimanche 25 Juin à 16H à Publico pour la diffusion de» Mon 18e sans bruit »
Un 16 mars 2020, la voix du Président déclare que nous
sommes en guerre contre la Covid 19.
Dans le 18e arrondissement de Paris, quartier vivant et
multi-ethnique, une atmosphère surréaliste s’installe.
Suivie par la lecture-musicale d’extraits de : La petite ouvrière métisse (Éditions La rumeur libre)
Dans ce recueil de poèmes » La Petite Ouvrière métisse » Sandrine rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes ou de viols.
Les Scotcheuses
— Collectif de création cinématographique en Super 8
» Les Scotcheuses présentées par elles mêmes «
Les Scotcheuses sont les petits objets mécaniques qui servent à couper et scotcher la pellicule pour le montage d’un film. C’est le nom qu’on s’est donné. Nous sommes un collectif de cinéma artisanal. On utilise la caméra Super 8 car c’est un outil qu’on peut facilement s’approprier et transmettre (il permet de comprendre le cinéma). On aime aussi le grain des images de cette caméra faite pour les films amateurs, les films de famille. Ses images sont chaleureuses.
Le collectif est un endroit poreux, parfois nous sommes vingt, parfois moins et parfois plus. Certain·e·s d’entre nous ont une expérience plus ancienne dans la fabrication de films et d’autres ont plein d’autres connaissances. On apprend les un·e·s des autres. Malgré les difficultés, on essaye de faire un cinéma horizontal et partagé, où les hiérarchies et les divisions du travail seraient toujours remises en question et où le savoir circulerait librement. On se réapproprie des outils pour ne pas les laisser aux mains de l’ennemi. Parce que si on a pleins d’outils et qu’on sait tou·te·s les utiliser, eh bien là, voyez-vous, on sera les plus fort·e·s. Les plus fort·e·s dans les failles et les interstices d’un monde qui vacille. Les plus fortes avec nos faiblesses. Chaque rencontre, chaque brèche est comme une petite allumette pour ne plus fermer l’objectif. Pour poser nos regards aux endroits de lutte, de vie.
Après les nuages, 2020, super 8, 45 mins
Diffusé le Samedi 24 Juin 2023 à 15H dans le cadre du " Publico en fête, d'été " au 145 Rue Amelot
C’est un film collectif tourné en pellicule, fabriqué avec et par les opposantes au projet Cigéo, à Bure et alentours, en Meuse et Haute-Marne. Dans ce film, plusieurs univers s’entrechoquent, se croisent, se regardent, se mêlent ou s’évitent. Il y a des gens sous terre, d’autres en surface ou dans les arbres. On y a imaginé ce qui se passerait dans un monde contaminé -peut-être – par le nucléaire où certaines personnes contrôlent, d’autres survivent, attendent, s’amusent et résistent. Un film d’anticipation ? Peut-être. Mais aussi un film d’archives où certains lieux apparaissant à l’image n’existent déjà plus. C’est un film qui s’est fait en parallèle de la lutte, à ses côtés, à son contact, dans la lenteur de la fabrication collective, quatre années durant. L’histoire a été écrite à plein, avec ce qu’on connaît d’ici. Elle est traversée par les craintes sur l’avenir, la colère et l’espoir qu’il y aura toujours du monde pour contrer ces schémas morbides et biocides et habiter les zones menacées.