MERCREDI 8 FÉVRIER
SOVIET SOVIET
+ PAUS
+ LYSISTRATA
Post punk / Math rock
19h30 / 12€ en prévente (hors frais de location) et TR, 15€ sur place
*hors frais de location
SOVIET SOVIET
Le trio italien Soviet Soviet a une vision large du genre post-punk, et en fait sa propre version. Le groupe a sorti son premier album, Fate, sur Felte en 2013. Pendant trois ans, le groupe n’a pas cessé de tourner. Plus tôt cet été, Felte a réédité leur album Jésus de 2011.
Endless, le nouvel album du groupe est le résultat d’un processus très long, bien pensé, marqué par l’expérimentation et l’innovation, mais toujours liée à leur style très instinctif d’interpréter la musique. Le groupe explique : « Il a commencé à prendre forme lors de soundchecks en tournée, ainsi que l’année dernière lorsque nous avons pris une pause pendant la tournée. C’est certainement une suite de "Faith", que nous pourrions considérer comme un point de départ puisque chaque jour requiert d’identifier un point de départ ou de renouveau. C’est exactement ce que nous cherchons. » Endless est une histoire intense, marquée par la pureté et qui parle du passé. Il s’agit d’une expérience d’apprentissage personnelle et introspective, un moment de réflexion ainsi qu’une métamorphose et un nouveau point de départ dans la vie. C’est un tunnel - une expérience à travers laquelle s’améliorer soi-même et son environnement. À bien des égards, c’est plus complexe que notre travail précédent en termes de comment les chansons sont arrangées.
Nous avons essayé d’expérimenter de nouveaux sons tout en restant étroitement lié à leur vision musicale. C’est un album qui devrait être écouté dans son intégralité. Il y a des chansons qui inspirent la réflexion ainsi que des pistes qui sont plus puissantes, marquées par la distorsion avec un accent sur les paroles, qui continuent à représenter un élément fondamental dans l’approche du trio à la composition.
PAUS
Le quatuor portugais a été formé en 2009 et distille un math-rock précis, lourd et rempli de chaleur.
Sur scène : deux batteurs qui agissent comme moteurs, une basse et un arsenal de claviers qui viennent tous d’autres groupes connus au portugal.
Ils viendront présenter leur nouvel album Mitra, et le groupe a déjà assuré les 1ères parties de Health, Radiohead et Caribou.
LYSISTRATA
« Frappez ferme… faîtes assaut d’effronterie ». L’héroïne d’Aristophane, la jeune Lysistrata déclarait ainsi la guerre aux hommes omnipotents… avec pour arme fatale la grève du sexe !
Effrontés et sexy en diable les trois musiciens de ce combo le sont ! Leur musique traduit quant à elle cette absence profonde de peur, souligne cette insolence créative qui se joue des styles et des genres, nourrit ce feu si profond de la jeunesse en révolte… Et ça frappe ferme ici, ça cogne et ça bastonne, ça uppercut et ça charcute, ça démonte sec au pays de Lysistrata.
Formé en 2013, du côté de Saintes, le trio franco-anglais aime l’électricité et l’arithmétique. C’est ainsi que l’étiquette Math-Rock paraît s’accoler si facilement à leur musique. Mais l’équation serait trop simple et le 1 + 1 + 1 s’affiche pour eux comme un triolet divin, comme l’affirmation d’une partition écrite à trois et ouverte à tous les vents et courants. Leurs affluents ont pour genres le post rock et la noise, leurs alizés soufflent du dub et du punk-kraut et leurs influences marient Mogwaï à Dub Trio et flirter Explosion in the Sky à Fugazi …
Traçabilité compliquée mais originalité confirmée : Lysistrata sonne au singulier ! Théo à la guitare, Ben Amos à la batterie et Max à la basse, ces trois en chœur ont la fraîcheur à la scène des musiciens biens dans leur Converse : à l’aise. Le supplément de charme, le sens du live, la complicité avec le public… le métier quoi, les trois l’ont chevillé au corps, comme une évidence, comme une innocence… l’aisance en supplément ! Ces blancs becs avalent les kilomètres et les concerts, montrent une appétence inouïe pour jouer à 200 à l’heure là où le vent les pousse.
Alors, comme l’écrit le devin Aristophane et « en réjouissance de cet heureux succès (annoncé), formons des danses en l’honneur de –ces jeunes- dieux » ! Au Nirvana… ils sont tenus !