Arrivé à New York au début des années 60 Joel Forrester compose la musique des premiers films d'Andy Warhol. Décidant de parfaire sa formation de pianiste soliste, il est remarqué par le grand Thelonious Monk qui lui apprend alors les bases de l'improvisation en jazz. Une phrase laconique de Monk résume le talent de Joel Forrester : "He can play".

Dès lors la renommée américaine de Forrester ne va cesser de croître. Tout en poursuivant son travail sur les musiques de films (notamment avec David Rappaport), il joue dans les clubs new-yorkais, seul ou en formation (septet, quintet, trio, duo).

Son jeu puise son inspiration dans la stride, le boogie-woogie, le bebop, la transe et ce qu’il aime appeler des «pièces de salon», mais chaque composition porte l’empreinte de cet artiste très singulier.