Plus, peut-être, que tout autre genre musical, le flamenco a ses rois et ses reines, ses princes et ses princesses. Née dans le quartier de Triana, l’ancien quartier gitan de Séville, Rosario La Tremendita est la fière héritière d’une véritable dynastie de musiciens et la digne fille de son père, le chanteur José El Tremendo. Chanteuse longtemps convoitée par les compagnies de danse, elle s’en est affranchie depuis plus de six ans et publie désormais des albums sous son seul nom. Sur les pochettes comme sur les affiches, son regard de braise annonce la couleur : la belle a bien un tempérament et une technique vocale d’enfant terrible (l’une des traductions possibles de « tremendita ») ! Rosario n’est pas encore reine mais cela ne saurait tarder…