Révélés aux yeux du monde dès 2010 par le single Anyone, puis en 2012 avec leur premier album Coline, le trio conjuguait une mélomanie anglo-saxonne à une écriture bilingue avec une science assez peu répandue de ce côté-ci de la Manche ou de l’Atlantique. Capables de fulgurances pop comme de rêveries plus cinématographiques, ils ont récidivé début 2015 avec Mille Eclairs, un opus qui confirme la singularité de leur écriture, un disque riche, incarné et qui parle désormais uniquement français. Une langue qui se prête définitivement aux nuances des épopées sentimentales, au spleen élégant et définitivement à la pop, quand on s’évertue à la faire sonner. Avec cet album au charme insidieux et à l’addiction vénéneuse, Baden Baden s’installe pour de bon dans le gotha de la musique pop hexagonale, quelque part entre Diabologum, Bashung, Nataf ou Fauve (pour ne citer qu’eux)…

Radio Elvis remet à plat les codes du rock et de la chanson française pour nous en livrer une vision moderne et onirique.