Les lignes que l’on franchit peuvent être considérées comme des frontières.

La frontière est une démarcation entre deux lieux ou pays et sépare les populations, leurs cultures, leurs langues, leurs traditions, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance.

Certaines sont naturelles, un fleuve ou des montagnes, d’autres ont malheureusement été décidées et marquées sur une carte avec un simple stylo sans tenir compte de la situation géographique, des populations et de leurs traditions qui se sont retrouvées injustement dans des pays avec une autre façon de vivre, de penser et d’habiter que la leur.

Une personne peut aussi se trouver au milieu de ces frontières, un pied dans chaque pays, et avoir des cultures, des langues et des modes de vie différents.

Un phénomène que l’on peut également retrouver dans un même pays, comme la Suisse, avec trois langues, coutumes et cultures différentes et, par conséquent, des attitudes différentes.

Les frontières sont également présentes dans le monde de la musique, lorsque différentes étiquettes sont créées, telles que jazz moderne ou traditionnel, pop, rock, néo soul, etc.

S’il ne s’agissait que d’une référence, tout irait bien, mais malheureusement, certains artistes ont été enfermés dans ces catégories musicales, ce qui rend les connexions difficiles.

La musique du quartet d’Andrea Glockner est basée sur le passé des musiciens, leurs expériences personnelles et ce qu’ils ont à dire. Leur jazz, entre tradition et modernité, est influencé par d’autres musiques comme le rock et le funk pour leurs énergies, la libre improvisation, mais aussi le hip hop
pour sa fluidité et sa légèreté.