SIZ
«SIZ, projet solo Bordelais de Sylvain Palis, est l’élémentaire de feu du Flippin’ Freaks. Mêlant avec fougue et modernité les codes du Noise, du grunge, de la pop ou du Shoegaze qu’il s’est passionnément approprié, l’homme aux cheveux rouges transperce la scène en compagnie de Julien, Thoineau et Rémi. Mais ne vous y méprenez pas, sous cette apparence intempestive, il saura aussi battre la cadence de vos émotions les plus profondes.»
Pop Crimes
Pop Crimes voit le jour en 2019, entre Romain, Morgane, Nicolas, et Quentin.
Un premier EP "Debuts" arrive tout de suite, signé chez Howlin’ Banana. Il rappelle l’indie des débuts de Creation Records avec The Loft ou de Sarah Records avec Field Mice. Les concerts s'enchaînent en ouvrant notamment pour The Murder Capital, Mourn, Night Beats, Dignan Porch, The Homesick, Justin Sullivan (Flatworms, Kevin Morby)…
Puis vient le temps de l’introspection, avec le single "Up To The Moon" / "There Were Smiles", sorti en 45 tours chez Safe In The Rain Records et Howlin’ Banana. L’électricité est présente et se diffuse autrement. Ces deux ballades, atmosphériques et brumeuses, apportent l’idée d’un indie rock plus travaillé et plus sombre, qui rappelle Yo La Tengo et Guided By Voices.
En 2023, le groupe sort en mars son troisième EP "Don’t Look Back" qui annonce l'arrivée prochaine d'un premier album: "Gathered Together". C'est suite aux deux ans de studio, d'expérimentation, de découvertes, de moments de grâce, que sortent ces 10 titres riches et variés, nerveux, aimants, profonds et plein d’énergie. Pour l’occasion, le label bordelais Les Disques Du Paradis rejoint les deux autres des débuts.
Le disque, qui évoque la confiance en soi (No More Cryin) et la colère (Nothing Has Changed), les vieilles amitiés (My Friends / Please Come Back In The Game) et les souvenirs passées (All That Time), ou encore la quête d’une forme de sérénité (Do Colors Lasts), s’auto-alimente et rend ses écoutes plus denses, plus complexes.
Musicalement, on entend Stephen Malkmus et sa bande avec leurs enchevêtrements de guitares noisy et leurs voix pas tout à fait justes; Ray Davies, pour l’énergie des refrains, les changements de ton et l’engagement dans les choeurs; et Nick Cave, avec ses Bad Seeds et ses Boys Next Doors, pour les arrangements de piano et de Rhodes, les larsens et les reverbs caverneuses.
Rowland S. Howard est là et il veille, sa clope au bec, till’ the end of the night.