Sin Tiempo
Formé au Conservatoire de Lyon et multi instrumentiste, Paco Del Rosso – dit Sin Tiempo s’écarte rapidement de la voie classique pour s’intéresser aux liens tissés entre musique et technologie.
Curiosité sonore, culture « pop », et pensées sombres – Sin Tiempo évolue dans un univers libre et mystique, trahissant des influences aussi variées que Nicolas Jaar, Radiohead ou encore Björk.
En mêlant sa voix puissante et lascive à la musique électronique, ses compositions prennent une dimension plus profonde – qu’il traduit par un langage scénique transcendant.
Un an à peine après le début de son projet solo, Sin Tiempo connaît une ascension fulgurante. Repéré par les Inrocks Lab, il gagne en visibilité à La Gaité Lyrique puis au Trianon, et en renommée en s’invitant aux premières parties de Glass Animals et Sóley – ou encore en jouant dans des lieux réputés comme La Flèche d’Or à Paris, La Fiesta des Suds à Marseille, Le Sucre à Lyon, Le Fil à Saint Étienne.
Si « Blue » - sorti en mars 2015, annonçait déjà la couleur d’une musicalité singulière, son deuxième EP, baptisé « Immanence » donne un ton plus pop à travers quatre titres novateurs par leur intemporalité, saisissants par leur sincérité. Accompagné du label Tølva Records, « Immanence » a été réalisé à Berlin aux côtés d’Hannes Bieges – fort de ses précédentes collaborations avec Howling Dixon, Ame ou encore Steve Buge.
LA MVERTE
Avant d’être La Mverte, Alexandre Berly fut Thanaton, moitié du duo de DJ parisiens Anteros & Thanaton, qui soufflait le chaud de l’italo-disco et le froid des synthés 80's à l’orée des années 2010. Dans la mythologie grecque, Anteros incarne l’amour retourné, renvoyé comme par un miroir, et Thanatos, la mort. L’amour et la violence, déjà. Une poignée d’années bien remplies les amène jusqu’à croiser la route du pape du genre, DJ Harvey. Quand le duo raccroche, Alexandre entrevoit la configuration de ce qu’il sait désormais vouloir faire en solo.
S’il a grandi avec l’electro-clash des années 2000, une bonne part de son ADN musical est analogique : la fin des 80s, les jeunes gens modernes, Daho, Bashung, Jacno, Marquis de Sade, tout Rennes. Grâce à Internet, il se plonge dans des labels comme Celluloïd, dans le post punk anglais ou allemand, avec le livre de Simon Reynolds Rip it up and start again comme bible. D’une curiosité boulimique, il dévalise les librairies musicales, dévore la disco, la musique expérimentale…