Jean Sébastien Bach
compositeur allemand de l'époque baroque, né en 1685 et décédé en 1750. Considéré comme l'un des plus grands musiciens de l'histoire, il a laissé une œuvre considérable comprenant des cantates, des passions, des oratorios, des concertos et des œuvres pour clavier.
Bach a passé une grande partie de sa carrière à travailler dans des églises, composant de la musique pour des services religieux, mais il a également été actif dans le domaine de la musique instrumentale.
Sa musique est réputée pour sa complexité, sa richesse harmonique et sa profondeur émotionnelle.
Jacques Offenbach
acques Offenbach est un compositeur français du XIXème siècle ; il est également violoncelliste. Il s’impose comme le créateur de l’opéra-bouffe français.
Offenbach est né en Allemagne d’un père musicien, cantor d’une synagogue, qui adopte le nom de sa ville d’origine, Offenbach-am-Main, en vertu d’un décret napoléonien. Très tôt, Jacob Offenbach se montre particulièrement doué pour le violoncelle, ce qui décide son père à l’envoyer étudier à Paris. Offenbach entre au Conservatoire en vue de devenir soliste, mais son comportement dissipé l’en fait exclure au bout d’un an. Grâce à son talent, il se produit tout de même en concert – non sans avoir francisé son prénom – puis intègre l’orchestre de l’Opéra-Comique dans lequel il joue en parallèle de sa propre carrière.
Il se fait connaître grâce à des mélodies légères, et devient directeur musical de la Comédie française en 1847. Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens, inaugurée en 1855. C’est là qu’est créé avec succès le premier opéra-bouffe d’Offenbach, Orphée aux Enfers (1858). Ses opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne, Les Brigands) sont tout aussi bien accueillis. Attentif au goût du public, Offenbach se tourne ensuite vers l’opéra-bouffe-féérie (Le Roi Carotte) puis vers l’opéra patriotique (La Fille du Tambour-Major).
Offenbach meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann – l’un des opéras français les plus joués de nos jours.