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Prière : Yom et Baptiste-Florian Marle-Ouvrard

Prière : Yom et Baptiste-Florian Marle-Ouvrard

  • Jeudi 13/06/2019 à 20:00

Grande Synagogue de Nazareth

15 Rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris

Autre

Paris 3e arrondissement

MTempleM 3

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26 €Prix tout public

10 €Place debout

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À propos

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Yom est un grand voyageur. Il traverse les territoires et les registres musicaux depuis bientôt vingt ans. À chaque projet, il invente une nouvelle façon de faire sonner sa clarinette. Guidé par des rencontres artistiques riches et inédites, il casse les codes d’une tradition klezmer dans laquelle on voudrait parfois le cantonner. Avec "Prière", de nouveau les genres se mélangent et l’horizon s’élargit.
Géographiquement d’abord, à travers l’influence des musiques de l’Inde, de l’Europe orientale et du Moyen-Orient. Mais structurellement aussi, dans la confrontation avec l’orgue : Yom dialogue avec Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, co-titulaire de la tribune de l’église Saint-Eustache ; les deux musiciens interrogent la voix et l’écoute mais aussi la relation entre le sacré et le profane
L'unité dans la diversité :
Après avoir été joué plus de 40 fois dans les églises et les temples, le concert sera donné pour la première fois dans une synagogue; Notre-Dame de Nazareth, à Paris.
"Parce qu'il n'y a pas besoin d'être musulman pour aimer Oum Kalthoum; pas besoin d'être chrétien pour vibrer sur les chants grégoriens; pas besoin d'être juif pour apprécier la musique de Léonard Bernstein, pas besoin d'être croyant pour venir écouter Prière ... "

En savoir plus

Les artistes

Yom

Libérez la force rose fluo qui sommeille en vous !

L’amour fraternel et mystique, passionnel et pacifiste, utopiste et universel... L’amour comme salut de l’Humanité, roi tout puissant d’un monde apaisé, sans murs et sans haine, sans écrans virtuels déshumanisants... L’amour comme nouvelle religion dadaïste d’une galaxie rose fluo, régie par les rayons bienfaisants d’un Dieu en forme de boule à facettes de la taille d’une planète... WELCOME TO THE EMPIRE OF LOVE !

Dans cette nouvelle aventure, notre super-héros de l’amour, celui-là même qui s’était proclamé, avec l’album éponyme et dans une grande rasade d’auto-dérision, New King Of Klezmer Clarinet, se réinvente encore. Prolongeant la démarche du précédent With Love, qui repoussait déjà les frontières du genre, le clarinettiste french touch bascule du côté d’un jazz dancefloor aussi lyrique que psychédélique. Plus oriental que jamais, il redessine les contours rêvés d’un Empire ottoman futuriste à l’ère post-disco, dans un love-trip sensible hanté par une clarinette en transe électro.

On y retrouve cette pâte mélodique et harmonique clairement identifiable, marquée par les musiques d’Europe centrale et orientale. Le jeune musicien, qui a encore mûri sa maîtrise instrumentale, en célèbre ici toutes les riches traditions ornementales, modes de jeu typiquement klezmer, balkaniques ou turcs. Ce florilège amoureux et virtuose est mis en valeur par le son pur de sa clarinette, à peine altéré par de légers effets de réverb. Les mélodies jaillissent, envoûtantes. Elles sont soutenues, sur trois titres, par une section de cordes soyeuses, et, sur trois autres, par les mélismes hauts-perchés d’une soprano colorature (Julie Mathevet). Dans le même temps, et c’est toute la force du projet, Yom opte pour une production électro claire et franche, qui ne laisse aucun doute sur sa modernité. Plus qu’une simple couleur, elle est au coeur même de ses compositions et de leurs rythmiques étourdissantes, tapissées de beats digitaux et de puissantes basses Moog. Déjà soliste et compositeur, Yom se positionne donc aussi, désormais, comme un producteur, au sens anglais du terme puisqu’il a tout réalisé lui-même _ programmations de batterie, séquences de synthés... Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a choisi de masteriser "The Empire Of Love" dans le même studio londonien (The Exchange) que les disques de quelques groupes emblématiques de la French touch comme Daft Punk, Justice ou Phoenix. On peut donc parler de véritable tournant électro dans la discographie de Yom, qui avait déjà commencé à libérer sur scène ces influences technoïdes.

Ces dernières servent avec humour et puissance cette nouvelle utopie impériale, calquée, au fil des titres, sur les grands thèmes initiatiques de l’Odyssée. Yom élabore ainsi sa propre mythologie, jusqu’à l’irruption, inédite dans son univers musical, de voix humaines aux échos surnaturels : celle d’une sirène au timbre tellurique (la soprano colorature) ou celle, plus suave, d’une hôtesse de l’air spatiale, qui donnent une touche chaude et singulière à cette quête androïde. Mais aussi le cri d’urgence, désespéré et comminatoire, d’un robot androgyne qui scande, sur le très noir "The Crossing" :

“Knock down the walls Knock down the fences Open the gates Open the fucking doors of love !”

A la croisée de l’électro rock le plus violent et de la dance orientale la plus groovante, cette virée intersidérale exaltée nous fait ainsi traverser les territoires les plus sombres avant de passer le seuil rêvé de l’Empire Of Love. Le disque tournoie dans l’espace, comme les anneaux de Saturne, pour diffuser ses ondes exaltées le plus loin possible.

S'y rendre

Grande Synagogue de Nazareth

15 Rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris

MTempleM 3 à 106m

MRépubliqueM 11M 3M 5M 8M 9 à 284m

MStrasbourg-Saint-DenisM 4M 8M 9 à 494m

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