Haydn, Mozart

De grandes héroïnes face aux tourments de l’amour : voilà le fil conducteur de ce récital conçu par l’Orchestre national d’Île-de-France pour Sandrine Piau.

C’est dans les opéras que Mozart a le mieux traduit les vertiges de l’amour : un amour parfois candide, souvent joueur, changeant subitement de l’euphorie à la douleur. Ses symphonies ont aussi des passages contrastés, passant d’un caractère à l’autre. Mais les airs de ses opéras traduisent plus clairement cette virtuosité qu’avait Mozart de pouvoir s’émerveiller en rendant un instant éternel, ou alors de mêler le bonheur et la souffrance.
Ce récital de Sandrine Piau est fait sur-mesure. La voix souple et agile de cette soprano idéalement mozartienne rend hommage au compositeur viennois : tout y est jeu, clin d’œil et virtuosité dramatique. Alternent les passages buffa ou seria sans que l’on ne sache d’ailleurs plus très bien ce qui est drôle ou sérieux. Ce n’est pas si grave, car personne ne peut finalement séparer les choses quand on parle d’amour…
Révélée par la musique baroque aux côtés notamment de William Christie, Philippe Herreweghe ou Christophe Rousset, Sandrine Piau affiche aujourd’hui un large répertoire reflété par une abondante discographie. En 2009, elle est couronnée « artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique classique.

La presse en parle

Sandrine Piau compte assurément parmi les grandes mozartiennes. Son timbre rond et fruité, sa musicalité frémissante, son sens de la dramaturgie et l’intensité de son engagement sont autant d’atouts.
Le Monde

Joseph Haydn Symphonie n°83 « La Poule » / Wolfgang Amadeus Mozart Les Noces de Figaro, Susanna « Giuse alfin il momento... deh vieni, non tardar » / Don Giovanni, Donna Anna « Crudele ? » « Non mi dir, bell'idol moi » / Lucio Silla, Giunia « Sposo... mia vita... Fra i pensier piu funesti di morte » / Mitridate, Re di Ponto, Aspasia « Grazie ai numi parti... Nel grave tormento » / Symphonie n° 31 en ré majeur « Paris »