Si son nom évoque une sucette, sa réputation est plutôt celle d’Attila… D’ailleurs lors de sa première visite à Paul B. Popa était devenu fou et le public s’était déchainé. Depuis l’herbe a néanmoins repoussé ! On nous dit que l’animal s’est soit disant calmé… Pourtant son dernier album I’m Feelin’ Lucky rappelle que le gars du Bronx biberonne toujours autant au son du bon vieux blues qu’à celui du punk rock new-yorkais. Son amour pour Muddy Waters et Jimi Hendrix reste inaltérable et son jeu de guitare fait partout des ravages parmi les amateurs de blues rock viril et agressif. De plus, dans sa liste d’exigences il demande une seconde batterie car il lui arrive de pratiquer le tambour sur scène… Assis ou debout, derrière sa légendaire Fender ou cognant sur quelques pauvres cymbales, aucun souci à se faire, les fondations de la salle sont solides : on attend de pied ferme Mister Chubby.
P.S. Le véritable patronyme de Popa Chubby est Theodore « Ted » Horowitz. En argot cela vient de pop a chubby ce qui veut dire avoir une érection… Véridique !