OK CHORAL
Un rock chanté en français. Métronomique. Efficace. Qui se chantonne avec le talon qui bat la mesure, bien campé sur ses jambes. Racé, mélodique. Un rock comme on n’en avait pas entendu depuis longtemps ici. Le synthé se la joue LCD Soundsystem mais la guitare crie Sonic Youth. La batterie cogne Ginzhu mais la voix chante… comme OK Choral, avec assurance et détermination tissant refrains addictifs et hymnes intemporels. Au rayon rock électro, OK Choral pourrait bien illuminer un genre qui peine à se relever à l’ombre des géants de The Rapture et des dieux Soulwax.

MINOU
Quitte à s’appeler "Minou" dans la vie de tous les jours, autant s’appeler MINOU sur scène.

En trois ans, Pierre et Sabine comptabilisent déjà 80 concerts et se sont récemment produits sur la scène des Victoires de la Musique aux côtés de Rivière Noire, après avoir remixé leur titre Londres-Paris. MINOU est soutenu par le Fair (dispositif SFR - Le Fair), les Inrocks Lab (coup de coeur du Jury 2015), La Région Centre (Propul’son).

MINOU, présente son nouvel EP 6 titres "Besoin d’un renouveau brutal", le fruit d’un an de travail et d’une collaboration fructueuse avec Johnny Hostile aux mixs. Du persuasif Pense à moi au mé- lancolique Hélicoptères, il coule dans les veines de MINOU autant de discrète poésie que de re- frains tenaces, une fragile combinaison réclamée des chéris Girls in Hawaï, Stone Roses et autres Michel. (Polnareff évidement).
MINOU écrit comme il vit, sur des coups de tête.
MINOU est la nouvelle douche française de la variété écossaise, à moins que cela ne soit l’inve- rse.

Et qu’on se le dise, MINOU est invariable !

Gandi Lake naît en septembre 2013 d’un triangle musical: Alexandre, Arthur et Fred ont alors un besoin de nouvelles aventures. Le premier, trompettiste classique et guitariste, lassé de ne proposer ses chansons qu’aux murs de sa chambre trouve chez les deux autres une échappatoire à son expérience solitaire de la musique. C’est de ces rencontres que sortent les deux premiers titres du groupe: "Weather Vanes" et "Nothing About You", exorcismes de chagrins amoureux vivaces.

En janvier de l’année suivante, le trio se mue en quintet. Cyril, guitariste de formation, devient bassiste alors qu’il est dans une phase musicale creuse. Adrien, rencontré lors de soirées open-mics s’avère être le clavier parfait pour le groupe, apportant une nouvelle couleur aux morceaux. Les cinq larrons font leurs premiers pas scéniques loin de leurs terres caennaises, à Bordeaux dans la cave du El Chicho, pour un concert applaudi. La machine est lancée et Gandi Lake part à l’assaut des festivals d’été (Art Sonic, Chauffer dans la noirceur…) avant se sortir son premier deux titres, Weather Vanes, en vinyle et fait maison.

Un premier 33 tours remarqué qui emmène les Caennais vers les Transmusicales de Rennes et la tournée qui précède le festival.

GANDI LAKE
Aujourd’hui, le groupe est à l’heure de son premier EP, un six titres qui se veut différent. Si le côté vintage suranné et éthéré du quintet est toujours là, les influences de chacun se font plus marquées. L’amour d’Alex pour des groupes comme The Field Mice se frotte au rock d’Arthur et Cyril tandis qu’Adrien amène une patte psychédélique importante. Le résultat est un véritable pont entre les Etats Unis et l’Angleterre qui passerait par l’Australie. Comme si le songwritting d’Alex Turner acceptait les fantômes d’Oasis pour les fondre dans le son de Kevin Parker. Produit par Nicolas Brusq (Kim Novak) et Peter Bannier (Gomina), le disque sonne ample et complexe. Les sons synthétiques se greffent aux claviers vintage que les guitares viennent relever en évitant toujours l’écueil du revivalisme. Les chansons de Gandi Lake sont un condensé des doutes, du travail et des conclusions du groupe. Un EP qui monte en puissance, de la noirceur aux lueurs salvatrices. Un premier jet qui confirme les ambitions d’un groupe qui n’aime décidément pas les frontières et les abats à coup de mélodies crève-cœur.