Sur scène, la chanteuse est entourée d’un comédien et d’une guitare. Les voix chantées et parlées alternent, se répondent dans une évocation des grands poètes du tango, tels Homero Manzi, Homero Expósito, Cátulo Castillo et tant d’autres… Le lien puissant qui unit Paris et Buenos Aires depuis plus d’un siècle est ici clairement perceptible, incarné par les deux langues, l’espagnol du chant et le français des poèmes dits par le comédien. Deux voix aux couleurs complémentaires, les cordes de la guitare pour vibrer à l’unisson ; la forme est directe, sobre et fait entendre pleinement la beauté des textes.