Si ses aventures l’ont conduit de la Berklee School vers des rivages plus médiatiques, il n’a jamais perdu pour autant sa boussole musicale.
La rencontre avec le public du POC avait déjà eu lieu en 2013, et cette rencontre nous a marqués. D’abord par le talent du pianiste, puis par la complicité qu’il installe avec son public. Avec son nouvel album Apatride, c’est vers l’Orient festif de ses ancêtres qu’il dirige son piano et son équipage cosmopolite : tambours sacrés iraniens, violoncelliste turc, Shéhérazade syrienne, duduk arménien repoussent les frontières mentales pour dessiner les contours d’un Orient idéal. Entre Vienne et Samarkhande, entre transe et extase, entre Istanbul et Yerevan, entre un électrique Satie et un Khatchadourian pur jus, André Manoukian en visitant ses racines nous propose une invitation au voyage…