José Montalvo
Présent au Théâtre National de Chaillot depuis 2000, d'abord aux côtés d'Ariel Goldenberg, puis de Dominique Hervieu, José Montalvo est, depuis 2011, artiste permanent du théâtre auprès de Didier Deschamps.
José Montalvo apprend la danse avec Jerome Andrews ainsi que Françoise et Dominique Dupuy, et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
En 1988, il fonde la compagnie Montalvo-Hervieu avec Dominique Hervieu, interprète principale de ses pièces. Il crée de nombreuses pièces dont : Hollaka Hollala (1994), La Gloire de Jérôme A. (1996), Pilhaou Thibaou (1996), La Mitrailleuse en état de grâce (1997), Paradis (1997) – qui lui permet d’obtenir sa première reconnaissance mondiale –, Le Jardin Io Io Ito Ito (1999) et Babelle heureuse (2002).
En 1998, il est nommé directeur du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, il devient directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot auprès d’Ariel Goldenberg. En 2004, il crée l'opéra Les Paladins au Théâtre du Châtelet. En 2005, il crée avec Dominique Hervieu On danƒe. En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son oeuvre. En 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu créent Porgy and Bess à l'opéra de Lyon et Good Morning, Mr. Gershwin. La même année, ils sont tous deux nommés à la tête du Théâtre National de Chaillot, José Montalvo en tant que directeur artistique. Il devient officier des Arts et des Lettres en 2009. Un an après, le duo crée Orphée et Lalala Gershwin (2010), leur dernière création à deux. En 2011, Didier Deschamps, nouveau directeur de Chaillot, propose à José Montalvo d'en devenir artiste permanent. Il y crée Don Quichotte du Trocadéro en 2013. Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del Teatro Italiano, l’équivalent transalpin des Molières. Durant la saison 2014/2015, il créé Asa Nisi Masa, un spectacle pour le jeune public et, Y Olé !, un spectacle flamboyant dans lequel Le sacre du printemps de Stravinski côtoie le flamenco de son enfance.
Source : Théâtre National de Chaillot