21 rue Boyer 75020 Paris
Gambetta à 612m
Ménilmontant à 681m
Jourdain à 791m
World
Mardi 28/10/2014 à 20:00
18 €Prix tout public
Le demi est à 3,90 €
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Meridian Brothers est de retour avec un nouvel album studio «Salvadora Robot». Plongeant encore plus profondément dans les entrailles des rythmes d’Amérique Latine et des Caraïbes.
Meridian Brothers, tel un laboratoire de recherche musicale et d’expérimentations sonores, est surtout le projet solo d’Eblis Álvarez, jeune zazou de l’underground colombien. Venu de la musique classique et contemporaine, un temps exilé au Danemark, personnage atypique, il compose et joue de tous les instruments. Il est également membre de Frente Cumbiero (avec Mario Galeano), d’Ondatropica (avec Quantic) et de quelques autres projets encore plus étonnants les uns que les autres.
Meridian Brothers est de retour avec un nouvel album studio, le magnifique et bizarre à souhait « Salvadora Robot ». Plongeant encore plus profondément dans les entrailles des rythmes d’Amérique Latine et des Caraïbes, chaque pièce de cet ensemble sublimement farfelu met l’accent sur un style et un rythme particulier puis passé à la moulinette psycolombienne de notre joyeux drille. L’album a été enregistré dans les studios personnels d’Eblis à Bogota, les bien nommés studios Isaac Newton.
Bien que formés en 1998, c’est le dernier album du combo « Desesperanza » qui les a menés sur les routes des plus grands festivals en Europe et qui a bénéficié d’une sortie internationale. Un album encensé par la critique pour son approche esthétique et deglingo. Un grand mix de rythmes latins et de groove totalement psychédélique. Gilles Peterson fit d’ailleurs du titre « Guaracha U.F.O (no estamos solos…) » sont titre préféré en 2012.
Alors que « Desesperanza » tournait fortement sur les rythmes salsa, « Salvadora Robot » quant à lui est beaucoup plus ouvert. Par exemple le titre « somos los residentes » est inspiré par la République Dominicaine et le merengue, alors que « Baile ultimo… » est un lent et triste reggaeton. Les textes font référence à un homme envoyé sur la chaise électrique car il dansait trop le reggaeton, un style considéré en Colombie comme une musique de mauvais goût… De petites histoires canailles d’une vie quotidienne pas vraiment réaliste mais qui résonnent tellement vrai dans le petit monde magique d’Eblis.