Jazz
Julian Lage Trio
Dernier album : "Modern Lore"
Jeudi 25/10/2018 à 21:00
27 €Tarif New Morning
Le demi est à 5 €
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À propos
Un bonheur de guitariste : fin, mélodiste, improvisateur agile, Julian Lage est un musicien tel qu'on le rêve car il réussit l'alliage de la discrétion et de l'exigence. Un modèle peut-être : Jim Hall. Qui dit mieux ? Enfant prodige de la six cordes, Julian Lage est devenu l'une des voix les plus originales de la guitare jazz.
Sur « Modern Lore », la guitare virtuose de Julian Lage dévoile ses plus beaux atours. Elle délivre un astucieux mélange de brillantes mélodies, d'ambiances songeuses, de climats tempétueux, de sonorités acidulées, saturées ou tendres et sensibles. Avec aisance et décontraction, Julian Lage sort le grand jeu et joue comme il respire.
= Ils en parlent =
Ils sont rares, les guitaristes qui savent s'en tenir à la note juste, à l'accord gorgé d'émotion, voire au silence quand celui-ci s'impose. Julian Lage est de ceux-là. L'attention constante qu'il porte à la mélodie, si simple soit-elle, donne d'emblée à sa musique un caractère accueillant, généreux. Accompagné d'une contrebasse et d'une batterie, les deux pieds plantés dans un terroir américain qui sent bon la prairie fraîche et vibre aux accents électriques de la Telecaster, Lage possède tout l'espace qui lui est nécessaire. Et c'est justement ce qu'il nous offre, cette immensité ramassée dans l'harmonie en apparence si restreinte du folk ou du blues américain, celle-là même que John Scofield ou Roy Buchanan ont su faire entrevoir avant lui.
Pas de solos au kilomètre ici, ils s'enfantent du thème et ne s'en évadent guère. Pas davantage de tempi survoltés, excepté pour Look Book, où rock'n'roll et bebop semblent faire la course, et un bref Earth Science récréatif. La musique prend son temps, comme on aime à le faire au Texas ou au Nouveau-Mexique, dans un de ces fauteuils à bascule placés sous un auvent en bois. C'est un disque d'après-midi à la coule, d'horizons tremblants et de calme partagé. Pas de saison ? Il n'y a pas de saison pour se faire du bien. (Louis-Julien Nicolaou, Télérama)
Julian Lage - L' exigeance généreuse
Oui Julian Lage est un prodige. Guitariste depuis que ses pieds l'ont conduit jusqu'à l'instrument, il est le sujet d'un documentaire sur son talent précoce à 8 ans, accompagne Santana le temps d'un « Maggot Brain » un an plus tard, s'ensuivent des études au Berklee College of Music, collaborations avec Gary Burton, Jim hall, Nels Cline ou encore Chris Eldridge... Prodigieux. D'accord. C'est vrai.
Mais Lage n'est plus un prodige, il a muté. C'est un fantastique musicien, mélodique, varié, un Saint-Exupéry libéré de la guerre, tranquille voyageur des genres musicaux.
Il n'a pas versé dans un élitisme verbeux, un jeux bavard et des métriques étranges, tous ces brouillards rarement évités par les jeunes prodiges.
Il plane paisiblement à ciel découvert dessinant çà et là ses inspirations en traînées de fumée : Bill Frisell avec qui il partage un goût pour la télécaster et les sons chauds, Jim Hall pour la justesse de la prise d'espace d'improvisation et Pat Metheny pour l'exploration de la guitare acoustique en Jazz. (Stelmack)
Julian Lage a donné au North Sea Jazz Festival le 8 juillet 2017 (club VOLGA), l'un des concerts de guitare les plus complets jamais entendu par votre serviteur. Standing ovation à chaque morceau. Qu'il s'agisse de blues, de mainstream, de country, de rock, de classique, le Californien domine. Ses monologues éblouissants, c'est l'exercice de style dans un bain de feeling. Le public de Rotterdam ne voulait pas quitter la salle. Sur l'album « Modern Lore », l'Américain signe tout. Notamment deux superbes ballades : la caressante « General Thunder », et la songeuse « Revelry ». Aussi trois titres up-tempo, dont l'emballant « The Ramble ». Le bassiste Scott Colley et le vibraphone de Kenny Wollesen font danser la musique de Lage de bout en bout. Un bon gars. Nous nous sommes rencontrés à Paris en 2009, à la sortie de « Sounding Point » (nominé aux Grammies). La crème des crèmes, Julian. Pas seulement à la Telecaster. (Bruno Pfeiffer, Libération)
Les artistes
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