Martin Gamet, alias Gribz, c’est un mec qui a une bonne bouille. C’est aussi un original, excentrique, qui avant de devenir un musicien en vogue, a préféré plutôt qu’une bourse pour la prestigieuse « Berklee College Of Music » de Boston faire l’école de la vie. Gribz c’est l’art du rebond et du contre-pied.

Conscient qu’il « n’apportera rien à la science » malgré son bac scientifique en poche, Gribz intègre les meilleures écoles de Jazz, s’éclate à la batterie, et affine sa dextérité à la contrebasse comme à la basse. Un fin doigté qui interesse la chanteuse « Camille », et fait de Martin Gamet l’un des musiciens les plus doués de sa génération. Outre « Camille », qu’il accompagne sur scène et en studio depuis plus de dix ans, Gribz pose sa griffe et collabore aux albums des plus grands, Benabar, louis Chedid, Martin Rappeneau, Renan Luce, Salvatore adamo, Juliette greco ou encore Maxime Leforestier.

Insatiable, Gribz saisit aujourd’hui la balle au bond et se lance dans son projet en solo. Folk, Pop, Funk, soit autant d’influences musicales, réunies en un seul homme. Situé quelque part entre Jack Johnson et Rémy Bricka, Gribz se mue en un homme orchestre qui piétine sa grosse caisse et tripote son yukulélé tout en faisant des vocalises. Sans gilet pare balles, mais bourré d’accessoires fabriqués main, Gribz batifole aujourd’hui sur scène, seul ou accompagné,formé a l’épreuve des premières parties de Camille, Renan Luce et bientôt lors de celles de Matthieu Chedid.

Avec son univers un brin décalé, son talent assumé et sa gueule de jeune premier dont il aime à se moquer, Gribz n’a comme unique obsession de partager ses tranches de vies, en bon soldat d’épicure qu’il est.