Il y a longtemps que la pop française n’avait pas donner naissance d’un disque aussi aboutit et écrit qu’Echo, nouvel album de Lescop. Révélé en 2011 avec le morceau La Forêt, Lescop travaille une esthétique new wave héritée d’Etienne Daho ou de Taxi Girl. Mais ce sont ses textes qui caractérisent le mieux le travail de Mathieu Lescop. Tout à fait contemporain, ils sont des arrêts sur images, avec un sens du raccourci et du détail tout à fait surprenant.
Révélée il y a un an avec l’immense single Mortel, Fishbach impose d’emblée un chant particulier, à la fois surprenant et familier. Cette voix sans âge qui résonne comme une incantation nous fait parfois croire au retour des 80’s. Victorieuse aux Inouïs du Printemps de Bourges, lauréate du Fair... Fishbach est partout et partout elle trouble. Dans une époque où la pop s’acharne à être sage et droite, elle ose le bizarre mais sans jamais perdre de vue les évidences de la séduction mélodique.