Jazz
Thanks a Million
Deux musiciens exceptionnels réunis autour du premier grand homme que le jazz ait produit : Louis Armstrong
Mercredi 07/11/2018 à 20:30
Le Bal Blomet
33 rue Blomet 75015 Paris
Salle de concert, salle de spectacle (240 places)
Paris 15e arrondissement
Volontaires
20 €Tarif plein
15 €Etudiants, sans emploi
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À propos
En reprenant certains « tubes inoxydables » du trompettiste et en les enrichissant de deux compositions originales, ÉRIC LE LANN à la trompette et PAUL LAY au piano affichent leur profonde dévotion au maître, revisitant son influence sur leur propre travail : la pureté mélodique des lignes, la justesse rythmique des accents, l’intuition harmonique, le sens de l’écoute et de la complémentarité sont autant de vérités que les deux français célèbrent dans ce duo, dont la sincérité et l’élégance n’appartient qu’aux vrais.
Séparés d’une génération, ÉRIC LE LANN, immense trompettiste qui semble avoir eu plusieurs vies qu’un chat et PAUL LAY, pianiste dont le monde prend enfin la mesure de son talent à couper le souffle se sont rencontrés lors d’une croisière célébrant l’arrivée du premier orchestre de jazz en France en 1917. De toute évidence, les origines du swing étaient dans l’ADN de ce duo.
Bien avant de connaître la gloire comme trompettiste « moderne » qui, de fil en aiguille, le conduirait sur ce bateau, Le Lann fut dès sa prime jeunesse un admirateur pratiquant de la musique de LOUIS ARMSTRONG et c’est sans hésiter qu’il déclare ce dernier comme sa première et plus durable influence musicale. La pureté mélodique des lignes, la justesse rythmique des accents, le sens de l’écoute et de la complémentarité sont autant d’exigences que le Français a su brillamment comprendre et développer dans son jeu. Rendre hommage à son maître avec simplement le concours d’un pianiste est en soi une gageure, tant le piano eut une présence accessoire dans la carrière de l’homme de la Nouvelle-Orléans. Et c’est là qu’entre en jeu Paul Lay, dont l’intuition musicale le place au centre de la question : comment jouer aujourd’hui l’œuvre d’un des pères fondateurs du jazz avec un instrument qui n’était pas le sien ? Et bien comme seul Paul sait le faire : en mêlant habilement son goût encyclopédique pour l’histoire du piano jazz avec un instinct mélodique d’une fraîcheur déconcertante.
Le choix des titres s’est posé sur des pièces particulièrement marquantes d’Armstrong, non comme compositeur – ce qu’il fut à un moindre degré mais comme un interprète qui allait propulser ces chansons dans la galaxie des tubes : What a Wonderful World, Dinah, Mack the Knife, St. James infirmary… Deux originaux complètent cet hommage. duo vit, chante, caracole, chuchote ou proclame son attachement à l’univers et l’art de vivre d’Armstrong si précurseur dans tellement de domaines avec une sincérité et une élégance qui n’appartient qu’aux vrais. Si leur enregistrement s’appelle Thanks a Million, c’est bien pour reprendre le titre d’un album phare du trompettiste paru en 1935 mais surtout pour lui rendre, à leur façon, tout le plaisir qu’ils ont pris à grandir dans sa musique en lui disant : merci Louis !