Electro

L'imperatrice + Dbfc + Holy Two

De la glace pop parfum disco, aux goûts de Prince, Beatles, Sébastien Tellier, LCD Soundsystem, des BO de François de Roubaix ou Paul Williams, voilà qui tente de délimiter le vaste univers...

  • Samedi 14/10/2017 à 20:00

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1 avenue Louis Aragon 91130 Ris-Orangis

Salle de concert, salle de spectacle

Ris-Orangis 91

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De la glace pop parfum disco, aux goûts de Prince, Beatles, Sébastien Tellier, LCD Soundsystem, des BO de François de Roubaix ou Paul Williams, voilà qui tente de délimiter le vaste univers des six Parisiens de L’Impératrice. Un univers infini, porté sur la légèreté des bulles, fasciné par la force de l’image, jamais rassasié de sa soif de danse.

Né autour du Mancunien David Shaw et du producteur parisien Dombrance, DBFC fonce dans la brèche ouverte par la scène électro rock des années 2000. Chez eux, le baggy rock débraillé de la scène Madchester (Stone Roses, Charlatans) se fait recoiffer par la rigueur synthétique de New Order. Grâce à sa force scénique et à un sombre psychédélisme, le quatuor refuse toute nostalgie. Disco les cocos.

Album : Jenks (PIAS, 2017)

Liés depuis leur rencontre sur les bancs d’une école d’architecture, Elodie et Hadrien bâtissent ensemble les édifices de leurs rêves, qui s’élèvent dans le ciel sans même toucher le sol. Petits monuments de pop synthétique, ils font pénétrer dans l’intimité du duo en se rendant immédiatement familiers. Entrer chez Holy Two, c’est déjà se sentir chez soi.

Les artistes

Holy Two

Les Lyonnais de Holy Two doivent leur pouvoir captivant à des chants mixtes et fervents, entortillés autour de rythmiques évasives, de mélodies au compte-goutte.
Étonnamment, ce duo de charme réserve le même traitement hippie et laconique à des reprises des Strokes ou de Phoenix !

DBFC

Le DBFC n’est pas un groupe, c’est un club.

Dombrance, producteur et remixeur dont le talent n’est déjà plus un secret, en est le capitaine. Il y a deux ans, il rencontre David Shaw et le courant passe aussi instantanément entre eux que chez des gamins. Les échanges sont riches et Dombrance accompagne vite David sur les live de David Shaw & The Beat.

« David était la pièce manquante du puzzle, qui a tout de suite compris l’essence du projet. » A savoir servir les morceaux eux-mêmes plutôt que ceux qui les composent. Guillaume Rossel à la batterie et Antoine Reininger à la basse, camarades de jeux depuis dix ans, complètent le carré magique. Dombrance et David mûrissent les morceaux en mêlant les guitares, claviers et textes, que le groupe entier s’approprie. L’ego reste aux vestiaires, l’équilibre est naturel.

Car tous partagent une sensibilité et un geste musical qui puisent autant dans la culture rock que dans celle du club. Trois des musiciens étant également producteurs de musique électronique, le DBFC brouille les pistes. Ce social club marie à merveille la pulsion charnelle du dancefloor à la capacité des chansons pop de raconter des histoires accessibles.

Bright Light chante la fête, Staying Home se blottit dans le blues des jours sans, Humdrum se rebelle contre la médiocrité et Leave My Room chasse l’angoisse des cauchemars. Tous les titres convoquent en contrepoint les voix intérieures qui remettent sans cesse en question nos sensations. Des émotions universelles qui contrastent parfois avec une musique entraînante, comme savait le faire la disco.

La formule, très organique, s’articule autour de la rythmique batterie - basse - guitare et secoue la nonchalance des clubs qui s’égareraient dans la perfection synthétique. Ici on transpire, on se lâche en bande goguenarde et on s’oublie sur des tourneries hypnotiques qui finissent par ensorceler. Le DBFC, vrai-faux fight club des pistes moites, parle assurément au ventre plutôt qu’à l’intellect.

Bien sûr, ça fleure bon les clubs voyous de l’Angleterre des 90s, mais pas seulement. Il y a de la musique noire américaine là-dedans, de la soul, du funk, un peu de l’école allemande techno et new wave, de la disco française... Ce n’est plus un club, c’est la coupe du monde, l’amour du beau jeu ! Le live en préparation promet d’ailleurs la libération de toute sa joie débridée. Si vous vous demandez encore à quoi la musique de DBFC vous fait penser, cessez de cogiter, rejoignez plutôt le club, dansez comme des diables et faites en sorte qu’elle vous ressemble !

DBFC
« Leave My Room » - EP
Sortie : 20 octobre 2014 (vinyle / digital)
Label : Her Majesty’s Ship
Distribution : LELP / IDOL / La Baleine
Catalogue : HMS014

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