Paloma Colombe
Paloma grandit en écoutant du jazz, Sade Adu, de la soul du label Motown. En 2011, à San Francisco où elle vit, elle tombe amoureuse de la scène nocturne californienne, disco et excentrique, dont elle s’inspire pour commencer à mixer.
En rentrant à Paris, après plusieurs résidences pour les établissements Costes et de prestigieux hôtels, elle devient DJ résidente aux Bains – Paris, le célèbre club qui rouvrait alors ses portes. Elle est invitée à jouer à Londres, à Sao Paulo, en festivals…
Son style oscille entre soul-jazz pour les warm-ups et boogie, disco-funk, afro-beat, latin et house sur le dancefloor. Morceau après morceau, elle nous fait voyager de pays en pays : Afrique du Sud 60’s, Tahiti 70’s, Ghana 80’s – sans oublier la France. Ses mixes sont à l’image du Jeudig’, rubrique qu’elle écrit pour le magazine The Arts Factory Magazine, dans laquelle elle redécouvre des vinyles du monde entier. Elle est aussi correspondante et curatrice pour The Vinyl Factory.
Directrice artistique musicale, elle réalise chaque année, pour l’AICA, le sound design de leurs performances live de critiques d’arts. A la fois éclectiques et pointus, ses gouts musicaux lui permettent d’élaborer chaque mix en fonction d’un lieu, d’un public et d’un moment – groove, toujours.
Habibi Funk
C’est le projet d’un Berlinois - Jannis Stürtz, également co-fondateur de Jakarta Records, qui rend hommage depuis plusieurs années à la musique funk ayant émergée dans le « monde arabe » au sens très large. Al Massrieen, The Scorpios, Kamal Keila, Ahmed Malek, Raze de Soare…autant de noms longtemps tombés dans l’oubli, et réhabilités par ce passionné qui ressort des disques comme d’autres ouvriraient des tombeaux de rois d’un passé égaré, sacrés mais aucunement maléfiques (NOVA)
Bien loin de nos conceptions stéréotypées au sujet de la musique orientale, Habibi Funk nous fera danser et découvrir des artistes, qui ont métissé les musiques traditionnelles de leur pays avec le funk, la soul, la pop et le rock.