Cette année, les Journées Ravel ont choisi de s’inscrire dans les célébrations historiques liées au centenaire de 1918 de plusieurs façons :

La mémoire de Claude Debussy, mort en mars 1918, sera évoquée à plusieurs reprises dans le festival et notamment par le récital de Philippe Cassard, concert de clôture.

1918, année de bascule du destin de l’Europe et particulièrement de son avenir artistique : L’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky - ami fidèle de Maurice Ravel - œuvre emblématique de cette période, sera interprétée par Lambert Wilson et les soliste de l’orchestre de la Garde Républicaine.

Maurice Ravel, le compositeur en temps de guerre, l’homme déchiré intérieurement et patriote engagé volontaire : Ravel produira très peu durant ces quatre années de conflit. Le Tombeau de Couperin est un témoignage fort de cette période et sera interprété par le jeune pianiste Tanguy de Williencourt.

Maurice Ravel, patriote engagé certes, mais homme des Lumières : Ravel défendra les compositeurs allemands mis à l’index par la Ligue nationale pour la musique française. Ce fut le cas d’Arnold Schœnberg dont nous entendrons La Nuit Transfigurée.

Une place à la musique contemporaine et à la création reste une priorité du festival : nous fêterons les 70 ans de Philippe Hersant grâce à une nouvelle pièce donnée le 7 octobre par le Quatuor Hermès et ses amis.
Nous avons la chance cette année de pouvoir accueillir de nombreux artistes confirmés (Philippe Cassard, Lambert Wilson, le Quatuor Ebène) et de magnifiques jeunes artistes dont l’avenir est prometteur (Quatuors Daphnis et Hermès, Tanguy de Williencourt, François Pineau-Benois, etc.) pour le plus grand plaisir de notre public.