White Hills
Aussi brumeux que sa musique, White Hills est né à Chicago quelque part au début des années 2000. Emmené par le guitariste/chanteur Dave W., White Hills a alors pour ambition de faire renaître le Space Rock.
Le groupe se fait connaître grâce à une première sortie en 2005, They've Got Blood Like We've Got Blood, sous le chaperonnage de Julian Cope, expert ès Krautrock. Ce disque marque le début d'une période plus que prolifique pour White Hills qui alterne frénétiquement LP, EP, live, compilations....
Composant ses morceaux au rythme des champignons avalés, le groupe pose ses valises en 2009 chez Thrill Jockey (qui héberge(ait), entre autres, Black Pus, Barn Owl, KTL,Liturgy, Tortoise....) pour la parution de Dead et Head on Fire. Vous ne serez également pas étonnés d'apprendre que White Hills a comploté de nombreuses fois avec Oneida et Gnod, ces groupes partageant le même goût pour la déconnade.
Plus violent que les Flaming Lips et Spiritualized, plus esthète que Spacemen 3, plus stoner que Brian Jonestown et Tame Impala, Dave W. (guitare, chant) et Ego Sensation (basse, chant) concassent avec une rare intensité, krautrock, post-punk et psyché-rock, dans un magma incandescent en permanente transformation. Preuve à l'appui : découverts hier par le pape anglais de la carbonitude psychédélique, Julian Cope en personne, on les retrouve aussi au cinéma dans le Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.