DJ Cucurucho
Co-fondateur de Radio Groovalizacion et basé Paris, nomade sonore spécialiste de la sono-tropical et les fusions improbables entre la musique afro, caribe, latin, arabe ou indien avec des rythmes urbaines globaux… Ce véritable groove-trotter a partagé des soirées avec artistes internationales comme Bomba Estereo, Seu Jorge, Balkan Beat Box, Salif Keita, Systema Solar, Dhoad Gypsies of Rajasthan, La Yegros ou Chicha Libre. Showcase au Womex 2013.
Ayoub Rahhal
La musique et les rituels gnaouas auraient pour origine les cultes d'adorcisme (possession acceptée et cultivée) sahéliens réadaptés par les descendants de musulmans Subsahariens au Maghreb. Ces pratiques d'origines Peul, Haoussa, Barnou, Foulani, Barma, Bambara, Wolof, Mandingue, Bozo... ont dû se métamorphoser pour survivre et adopter l'Islam comme religion afin d'assurer leur continuité. Dans certaines régions du Maroc, ces pratiques seront teintées de judaïsme mettant en avant Moïse et la Baraka de certains saints juifs marocains. Les gnaouas sont, dès la fin du xixe siècle, identifiés comme une confrérie religieuse populaire dont les pratiques thérapeutiques seraient l'héritage de cultes mystiques subsahariens transmis par des générations de subsahariens musulmans installés au Maghreb.
AK2G
Ce global boy from Paname à des origines métisses entre le Portugal et le Maroc vous fera voyager à travers un cocktail caliente de grooves sans frontières !!
Wael Hakak
« Neshama » est le projet initié par Wael Alkak en 2012 à l'occasion de la sortie de l'album « Neshama/2012 ». En 2013, Wael Alkak prolonge l'expérience en fondant le groupe « Neshama », un open project : les formations musicales sont variables (duo, trio, quintet, etc.) mais n'interrompent en rien la constance des influences musicales. En effet, dès sa fondation, « Neshama » puise son répertoire dans le folklore populaire syrien et utilise ses instruments traditionnels. Ces mélodies populaires sont combinées à des inspirations plus contemporaines telles que la musique électronique et les hymnes nés de la révolution syrienne du printemps 2011. Le résultat : depuis 2013, les performances musicales de « Neshama » mêlent tradition et contemporanéité, où sons du synthétiseur et mélopées de l'oud produisent un free style comparable aux improvisations et aux sonorités de la house ou de la techno.